La djellaba algérienne appelée Kechabia a la particularité d’être réalisée en laine de chameau (appelée Loubar) . Un savoir-faire que maîtrisent parfaitement les “Ouled Nail”, une grande tribu berbère arabisée.
Un travail de fourmi
La kechabia est un vêtement qui, de part sa matière, permet d’affronter les hivers rudes. Réalisée en poil de chameau, elle est confectionnée en deux étapes. La première est le travail de la laine, un ouvrage que seules les femmes maîtrisent. Ce sont ensuite les hommes qui se chargeront de l'assemblage : couture et broderies.
Du poil à la laine
Pour réaliser une jolie djellaba il faut choisir le fin du fin de la laine. Les femmes vont donc privilégier la laine des jeunes camélidés, dont l'âge ne doit pas passer la première année. Ces femmes ont le don de faire preuve de patience, de doigté, de maîtrise et de rigueur. Des qualités qui font de la kechabia un vêtement traditionnel de prestige.
La laine de chameau : une matière ingénieuse
Les poils creux , vides, du chameau expliquent l'engouement des algériens pour sa laine. En effet, contrairement au lainage de mouton, la laine de chameau est plus douce et plus souple. Léger et solide, voici les avantages du poil du chameau :
il est imperméable,
il est un bouclier contre la pollution,
il absorbe l'humidité,
il retient l'air,
il permet aussi bien de se prémunir du froid glacial que des grosses chaleurs.
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Posté Le : 27/02/2019
Posté par : patrimoinealgerie
Source : niarunblog.unblog.fr