La distraction des terres retarde le projet à Oued Tlelat

Les bénéficiaires de logements ruraux dans la localité de Chkalil dépendant de la commune de Oued Tlelat, en attente de leurs logements depuis plus de quatre années, viennent de lancer un appel pressant au Premier ministre pour intervenir et mettre un terme à leur attente. Selon les bénéficiaires, une cinquantaine au total, les travaux de réalisation des cinquante logements n'ont toujours pas été lancés. « Nous avons bénéficié en 2012 de l'aide de la CNL de 70 millions de centimes et d'une parcelle de terrain de 150 mètres pour la réalisation de nos logements. Malheureusement, la concrétisation du projet bute sur un problème de distraction des terres », assure l'un des bénéficiaires. « Auparavant, la distractions des terres agricoles qui consiste à mobiliser, à titre exceptionnel, des assiettes foncières à vocation agricole pour des projets d'infrastructures publiques était du ressort du wali, et les procédures ne prenaient pas beaucoup de temps. Mais, depuis quelques années, la distraction est du ressort du Premier ministre ce qui fait traîner les procédures, et nos dossiers sont toujours bloqués ». Notre interlocuteur signale que le problème ne se pose pas uniquement pour la localité de Chkalil, mais aussi pour les bénéficiaires d'El Braya et de Mahdia. Il faut signaler qu'en 2012, en plus de des 21.000 logements sociaux, la wilaya d'Oran avait bénéficié d'un programme de 1.500 logements ruraux. Ce programme a été réparti entre 8 daïras de la wilaya. Programme devait être réalisé selon la forme habitat groupé, dans chaque commune. Ce programme fait partie des 2.685 logements ruraux, programmés par la wilaya d'Oran. Cette opération de 1.500 aides groupées à la construction de logements ruraux (programme 2011) a touché 17 communes de la wilaya et les décisions d'attribution ont été établies par les chefs de daïra et validées par la commission de wilaya. Les efforts de soutien aux populations rurales à raison de 700.000 dinars pour chaque bénéficiaire ainsi que des assiettes foncières devaient permettre la construction de 1.500 unités. Celles-ci devaient être réalisées à Aïn El-Kerma (200), Boutlélis (100), Bousfer (69), El Ançor (81), Sidi Benyebka (50), Gdyel (70), Hassi Mefsoukh (20), Benfréha (60), Es-Senia (60), Sidi-Chahmi (26), El-Kerma (64), Oued Tlélat (100), Tafraoui (100), Boufatis (100), El Braya (50), Béthioua (175) et Aïn El Bya (175). La DLEP avait désigné l'agence foncière en tant que maître d'ouvrage pour cette opération.