Algérie

"La dissolution de l'Assemblée nationale vise à rétablir la confiance entre les gouverneurs et les gouvernés"



Le Front El Moustakbel a salué l'initiative lancée par le président de la République, Abdelmadjid Tebooune, qu'il a entamée au lendemain de son retour.Le Front El Moustakbel a salué l'initiative lancée par le président de la République, Abdelmadjid Tebooune, qu'il a entamée au lendemain de son retour.
Pour ce Parti politique, "cette initiative de renouer le dialogue avec les Partis politiques est une étape importante pour la consolidation des reformes", a estimé M. Reda Mehigueni, membre du Bureau national du parti Front El Moustakbel, qui était hier matin l'invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio algérienne.
Qualifiant cette démarche de "positive", l'invité indique que le chef de l'Etat se lance sur plusieurs chantiers, et cela est un signe que "le président de la République veut avancer les choses", en affirmant que l'entretien du docteur Abdelaziz Belaid avec le président Tebboune s'est focalisé, essentiellement, sur la situation sociale, politique et économique dans le pays. "On n'a pas hésité à dire les choses au Président", ajoute t-il. "On sait tous que nous vivions une situation difficile, une crise multiforme, multidimensionnel, autant sur le plan économique, politique, sécuritaire sur nos frontières, et sanitaire. Durant toute l'entrevue du Dr Abdelaziz Belaid avec le président Tebboune, les différents sujets ont été abordés avec franchise et transparence". Rappelons que le parti politique Front El Moustakbel, par le biais de son premier responsable, Abdelaziz Belaid, a été reçu par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Evoquant la dissolution de l'Assemblée nationale lors de l'entretien, Reda Mehigueni a affirmé que cela devrait se faire "dans quelques jours, selon les propos du président de la République", précise til. Selon l'orateur, cette démarche du président Tebboune "vise à rétablir l confiance entre les gouverneurs et les gouvernés" A ce propos, pour M. Reda Mehigueni "le Président a une réelle volonté d'engager des réformes. Il suivait de près tout ce qui se passait sur la scène nationale. Pour preuve, dès qu'il est rentré, il a entamé son action.
L'essentiel est d travailler ensemble pour réaliser la stabilité politique. Sans stabilité, on ne pourra rien faire, surtout que l'Algérie est ciblée de l'extérieur". L'invité de la Radio nationale a réitéré que le voeu du Front El Moustakbel est de voir "l'élite politique, la société civile et les citoyens, contribuer à la préservation de la stabilité du pays". Cela est, a-t-il ajouté, susceptible de "résoudre tous les problèmes". Pour Réda Mehigueni, "c'est un grand pas aujourd'hui d'avoir un Président élu, avec un programme, et qui tient ses notamment celle de dissoudre l'Assemblée nationale pour avoir ensuite une vraie Assemblée élue par le peuple, qui reflète réellement les préoccupations du peuple et soit véritablement représentative". Concernant le projet de Loi électorale, M. Réda Mehigueni a souligné et a rappelé, que son Parti a soumis plusieurs propositions à la commission Laraba, et exprimé aussi de vive voix à Monsieur le président de la République, notamment "la nécessité pour les membres de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) d'être élus et non désignés". Pour rappel, concernant le financement et le contrôle de la campagne électorale et référendaire,
le Parti a suggéré de "généraliser" les éventuelles aides que l'Etat pourrait accorder aux jeunes candidats, à l'occasion des élections législatives et locales, pour qu'elles puissent bénéficier à "toutes les catégories de jeunes, indépendants ou appartenant à des formations politiques, et ce par souci d'équité et d'égalité des chances". Pour le Front El Moustakbal, l'article 90 n'est pas applicable dans les faits. Celuic stipule que "tout don supérieur à 1.000 DA devra être effectué par chèque, virement, débit automatique ou par carte bancaire". Aussi, a-t-il appelé à l'adapter à la réalité algérienne. Concernant les dispositions relatives aux processus électoraux, le Front El Moustakbal a proposé que les membres et centres de bureaux de vote, ainsi que les membres supplémentaires, "soient parmi les cadres de l'établissement d'enseignement qui sera un centre ou un bureau de vote, au lieu des fonctionnaires de l'Administration qui prêtent serment devant les juridictions territorialement compétentes". Le Parti a évoqué l'article 174 de l'avant-projet de loi, lequel stipule que "la liste des candidats aux Assemblées populaires communales (APC) et Assemblées populaires de wilaya (APW), contient un nombre de candidats supérieur de 30 % à celui des sièges devant être occupés".
A ce propos, le Parti estime que "les listes présentées aux élections doivent, au risque d'être rejetées, tenir compte du principe d'équité hommes-femmes, et qu'elles consacrent au moins 1/3 des candidatures aux candidats âgés de moins de 35 ans, et que1/3 des candidats sur la liste, ait au moins un niveau d'instruction universitaire". Néanmoins, poursuit l'orateur, la condition d'équité ne s'applique qu'auxcommunes dont le nombre d'habitants est égal ou supérieur à 20.000 habitants. Pour le Front El Moustakbal, les taux mentionnés dans la mouture "ne sont ni réels ni pratiques, et ne prennent pas compte des spécificités de la société algérienne, ce qui rend leur application difficile". De même qu'ils portent atteinte à la règle de la compétitivité libre et de l'égalité des chances entre les citoyens et citoyennes devant la loi, sans aucune discrimination, de quelque type que ce soit, comme stipulé dans la Constitution.
Pour ce Parti politique, "cette initiative de renouer le dialogue avec les Partis politiques est une étape importante pour la consolidation des reformes", a estimé M. Reda Mehigueni, membre du Bureau national du parti Front El Moustakbel, qui était hier matin l'invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio algérienne.
Qualifiant cette démarche de "positive", l'invité indique que le chef de l'Etat se lance sur plusieurs chantiers, et cela est un signe que "le président de la République veut avancer les choses", en affirmant que l'entretien du docteur Abdelaziz Belaid avec le président Tebboune s'est focalisé, essentiellement, sur la situation sociale, politique et économique dans le pays. "On n'a pas hésité à dire les choses au Président", ajoute t-il. "On sait tous que nous vivions une situation difficile, une crise multiforme, multidimensionnel, autant sur le plan économique, politique, sécuritaire sur nos frontières, et sanitaire. Durant toute l'entrevue du Dr Abdelaziz Belaid avec le président Tebboune, les différents sujets ont été abordés avec franchise et transparence". Rappelons que le parti politique Front El Moustakbel, par le biais de son premier responsable, Abdelaziz Belaid, a été reçu par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Evoquant la dissolution de l'Assemblée nationale lors de l'entretien, Reda Mehigueni a affirmé que cela devrait se faire "dans quelques jours, selon les propos du président de la République", précise til. Selon l'orateur, cette démarche du président Tebboune "vise à rétablir l confiance entre les gouverneurs et les gouvernés" A ce propos, pour M. Reda Mehigueni "le Président a une réelle volonté d'engager des réformes. Il suivait de près tout ce qui se passait sur la scène nationale. Pour preuve, dès qu'il est rentré, il a entamé son action.
L'essentiel est d travailler ensemble pour réaliser la stabilité politique. Sans stabilité, on ne pourra rien faire, surtout que l'Algérie est ciblée de l'extérieur". L'invité de la Radio nationale a réitéré que le voeu du Front El Moustakbel est de voir "l'élite politique, la société civile et les citoyens, contribuer à la préservation de la stabilité du pays". Cela est, a-t-il ajouté, susceptible de "résoudre tous les problèmes". Pour Réda Mehigueni, "c'est un grand pas aujourd'hui d'avoir un Président élu, avec un programme, et qui tient ses notamment celle de dissoudre l'Assemblée nationale pour avoir ensuite une vraie Assemblée élue par le peuple, qui reflète réellement les préoccupations du peuple et soit véritablement représentative". Concernant le projet de Loi électorale, M. Réda Mehigueni a souligné et a rappelé, que son Parti a soumis plusieurs propositions à la commission Laraba, et exprimé aussi de vive voix à Monsieur le président de la République, notamment "la nécessité pour les membres de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) d'être élus et non désignés". Pour rappel, concernant le financement et le contrôle de la campagne électorale et référendaire,
le Parti a suggéré de "généraliser" les éventuelles aides que l'Etat pourrait accorder aux jeunes candidats, à l'occasion des élections législatives et locales, pour qu'elles puissent bénéficier à "toutes les catégories de jeunes, indépendants ou appartenant à des formations politiques, et ce par souci d'équité et d'égalité des chances". Pour le Front El Moustakbal, l'article 90 n'est pas applicable dans les faits. Celuic stipule que "tout don supérieur à 1.000 DA devra être effectué par chèque, virement, débit automatique ou par carte bancaire". Aussi, a-t-il appelé à l'adapter à la réalité algérienne. Concernant les dispositions relatives aux processus électoraux, le Front El Moustakbal a proposé que les membres et centres de bureaux de vote, ainsi que les membres supplémentaires, "soient parmi les cadres de l'établissement d'enseignement qui sera un centre ou un bureau de vote, au lieu des fonctionnaires de l'Administration qui prêtent serment devant les juridictions territorialement compétentes". Le Parti a évoqué l'article 174 de l'avant-projet de loi, lequel stipule que "la liste des candidats aux Assemblées populaires communales (APC) et Assemblées populaires de wilaya (APW), contient un nombre de candidats supérieur de 30 % à celui des sièges devant être occupés".
A ce propos, le Parti estime que "les listes présentées aux élections doivent, au risque d'être rejetées, tenir compte du principe d'équité hommes-femmes, et qu'elles consacrent au moins 1/3 des candidatures aux candidats âgés de moins de 35 ans, et que1/3 des candidats sur la liste, ait au moins un niveau d'instruction universitaire". Néanmoins, poursuit l'orateur, la condition d'équité ne s'applique qu'auxcommunes dont le nombre d'habitants est égal ou supérieur à 20.000 habitants. Pour le Front El Moustakbal, les taux mentionnés dans la mouture "ne sont ni réels ni pratiques, et ne prennent pas compte des spécificités de la société algérienne, ce qui rend leur application difficile". De même qu'ils portent atteinte à la règle de la compétitivité libre et de l'égalité des chances entre les citoyens et citoyennes devant la loi, sans aucune discrimination, de quelque type que ce soit, comme stipulé dans la Constitution.


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