Algérie

La disponibilité du ministère de la Santé n'est pas conjoncturelle



La disponibilité du ministère de la Santé n'est pas conjoncturelle
Les portes du ministère de la Santé, de la Réforme hospitalière et de la Population (MSRHP) sont ouvertes à tous les partenaires sociaux et "sa disponibilité n'est pas conjoncturelle", a affirmé à l'APS, jeudi à Alger, le chargé des dossiers des partenaires sociaux au ministère, Dr Nacer Grim. "L'axe principal de l'action du ministère actuellement est de demeurer à l'écoute des partenaires sociaux afin d'arriver à prendre en charge leurs doléances", a précisé M. Grim, ajoutant que "ce qui relève du secteur, comme le dossier de la formation et la prime de contagion, a été pris en charge et ce qui ne l'est pas a été transmis à qui de droit", a-t-il souligné.Le docteur Grim souligne également que le ministre s'était "engagé à titulariser les vacataires et les contractuels de ce corps"."Le ministre de la santé et les directeurs centraux avaient reçu la coordination nationale des corps communs et des professionnels du secteur et se sont engagés à prendre en charge les revendications relatives à l'exercice de la profession", a-t-il ajouté, rappelant la mise en place d'un programme de formation au profit de ces corps.Le chargé des dossiers des partenaires sociaux au ministère estime que "la disponibilité des directeurs centraux" dénote de la "considération qu'accorde le secteur à cette catégorie, expliquant que "c'est un travail continu qui s'inscrit dans la durée et des réunions ainsi que des séances de travail, tenues régulièrement"."Le dialogue n'a jamais été rompu entre les partenaires du secteur de la santé", a-t-il insisté.Pour sa part, le coordinateur national des corps communs et des professionnels de la santé, Betraoui Mounir, corrobore les propos du responsable au ministère, affirmant qu'"effectivement il y a un dialogue qui s'est installé" entre les deux parties.Selon M. Betraoui, le problème réside toutefois, dans la position de la Fonction publique par rapport à la revendication relative au statut particulier d'où "la nécessité de l'intervention du Premier ministre".Ce dernier a été destinataire en date du 10 février d'une lettre dans laquelle la coordination des corps communs du secteur de la santé a appelé le Premier ministre à prendre en charge les revendications des travailleurs."Nous allons tenir un sit-in le 17 du mois courant pour d'abord rappeler au Premier ministre notre revendication ayant trait au statut, ensuite pour sensibiliser les pouvoirs publics sur la situation de plus de 130.000 travailleurs des corps communs de la fonction publique dont le salaire ne dépasse pas les 14.000 Da par mois à cause de la privation de leurs droits relatifs aux primes, aux indemnisations, aux promotions", a relevé M. Betraoui.Selon le coordinateur national des corps communs, les fonctionnaires ont choisi de recourir cette, fois-ci, au sit-in comme forme de protestation fin d'éviter "la grève qui pénalise les malades.




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