Algérie

La discipline à la prison !



Echecs et prison ont toujours fait bon ménage, car rien de tel que le noble jeu pour s'évader et tuer le temps terriblement long de l'incarcération. Sortir du fini de la cellule vers l'infini des 64 cases. Le témoignage de joueurs de premier plan incarcérés est venu confirmer à quel point les échecs les ont aidés à supporter la claustration. Ainsi en a-t-il été pour Maxim Dlugy, joueur américain d'origine russe, champion du monde junior et fort GMI et analyste financier. Accusé de malversations financières, il a été incarcéré 2 longues années dans une prison russe. Selon son témoignage, seuls les échecs lui ont permis de ne pas perdre pied et alors qu'il s'était plus ou moins éloigné de l'échiquier pour raisons professionnelles avant son incarcération, il s'est replongé dans la compétition dès sa libération. Les échecs, très pratiqués dans les prisons occidentales et encouragés pour les vertus de calme de concentration et de réflexion qu'ils véhiculent, restent au stade embryonnaire dans les centres de rééducation et de réinsertion algériens.Pour y remédier, une séance de travail a eu lieu hier au siège de l'administration pénitentiaire, entre M. Felioun, directeur général de l'administration pénitentiaire, et Mme Taous Ameyar, présidente de la FADE, accompagnée de Madani Benhadi, directeur technique national. A l'issue de la rencontre, il a été convenu l'élaboration d'un programme de formation d'initiateurs pour développer la pratique des échecs dans les 127 prisons algériennes.


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