Algérie

La directrice de l'hôpital Youssef-Demerdji se confie à LNR (Tiaret)



Installée depuis un mois avec une nouvelle feuille de route vu la situation catastrophique de l'établissement hospitalier, afin d'appliquer les instructions et les directives de la tutelle et de mettre de l'ordre, la nouvelle directrice se trouve devant une poignée de paramédicaux venue protester devant l'accès. Nous nous sommes présentés sur les lieux pour mener notre enquête sur le désordre qui a secoué les différents services en présence du directeur de la wilaya, M. Mokrane avec son encadrement, le SG UW UGTA et son lieutenant de l'UT. On assiste au sifflet final avant de donner le coup d'envoi, quelques récidivistes et sur le point du départ à la retraite ont occupé les lieux.Selon les patrons de l'UGTA à Tiaret, la section syndicale est enterré depuis longtemps et aucun protestataire ne figure sur notre fichier de notre union. «Nous ajoute le représentant de Sid Saïd, le mandat attardé depuis trois années et aucune demande à notre niveau pour tenir une assemblée générale pour élire la nouvelle composante. A cet effet, cette manipulation qui a mené la déstabilisation de l'un des établissements hospitaliers qui veille sur la prise en charge de plus de cent malades admis. Selon eux, aucun piquet de grève, aucune plate-forme, aucune requête, et au correspondance parvenue à l'UGTA pour trouver un terrain d'entente. Lors de la rencontre des quatre parties DSP, UGTA, presse locale et protestataires, on assiste à des cris ?irhal, irhal».
Parmi les mécontents, une partie munie de la décision d'affectation au poste d'origine à l'image de cette femme de ménage assure le poste de médecin, un agent de sécurité responsable des entrées, un ATS chargé de la pharmacie centrale, et autres ISP refusent les décisions émanant de la direction des ressources humaines pour mettre de l'Ordre sur le planning.
Lors d'un point de presse, la nouvelle directrice Khadîdja Zerrouki nous confirme : «Je suis venu à ce prestigieux établissement pour mettre de l'ordre, appliquer les instructions et les directives de la tutelle. Prendre en charge chaque patient de la consultation aux soins à domicile, soit opéré, mis en observation ou maladie chronique.»
Aujourd'hui, «cette infrastructure hospitalière est un véritable acquis pour la carte sanitaire de la wilaya de Tiaret qui accueille des malades des wilayas limitrophes. Mon objectif est de prendre en charge chaque malade et que la blouse blanche veille jour et nuit», a estimé la conférencière répondant aux questions sur cette action par une poignée de mécontents sur les 705 employés, les décisions d'affectation, la nouvelle feuille de route, les scandales et autres anomalies. Derrière ce mouvement, un groupe de meneurs qui veulent mener le secteur à la dérive ce que j'ai décidé : «Chaque blouse blanche rejoint son poste d'origine a été accueilli favorablement par certains marginalisés et le contraire chez un cercle que «je le dis et je le confirme un cercle maffieux connu par un rendement faible».
Selon l'oratrice, cette protesta est illégale, aucun syndicat qui représente les travailleurs, aucune plate-forme transmise dont le plus grave le travail a été validé par les chefs de service lors d'une réunion pour un changement radical vu le renforcement de notre infrastructure par de nombreuses structures, l'IRM, le service cathétérisme, cancéreux et l'accueil d'une équipe médicale de médecins spécialistes. Khadîdja nous explique sur le constat cinglant et la mauvaise gestion dévoilée depuis son premier mois son expérience à la tête de l'OSO qui reste à ce jour la vitrine de la sante à Tiaret plus d'une décennie et à la maternité a réussi de mettre l'hôpital sous la loupe et tous les lieux télescopés.
Au menu des constats, figurent la disparition des produits pharmaceutiques détournés vers les cliniques privés et des laboratoires, les transferts des malades dont certains hospitalisés pour des interventions à notre niveau évacués la nuit au privé et rejoint les lits pour des soins sur le dos de l'infrastructure. Cette pratique que je considère hors la loi et de cet instant les rabatteurs n'auront plus de négociations dans les prochains jour. Elle cite aussi le cas des ATS qui veillent jour et nuit au service du malade mais de l'autre côté une poignée des 130 ISP tout au long de l'année en promenade libre ce que nos enregistrerons des congés accumulés de quatre à six mois dont le plus grave il assure le quart. Comment un ISP assure 16 heures par semaine et bénéficiera de 40 heures de repos».
Pis encore, pour les trente femmes de ménage seules une dizaine sur les trente font leur travail ce qui m'a poussé a réintégrer les abandonnasses pour redonner à ce lieu sanitaire propre et l'une de mes priorités l'hygiène. L'autre fardeau lourd sur la restauration des malades des dialyses pour trente lits occupés / jour sur les 197 patients on sert 90 repas suite à l'enquête menée par la directrice Zerrouki et au même établissement, une panoplie de dépassements graves sur les biens des moitiés-vivants de cette frange de la société déviés et détournés en dehors de cette infrastructure par certaines blanches salées.
Le budget trimestriel consommé en vingt jours selon l'audit dont une enquête est ouverte sur ce volumineux dossier a indiqué la directrice. Pour le parc roulant, la consommation journalière du carburant, lubrifiants et pneumatique est abusive selon les statistiques dont le plus grave les ambulances utilisées à des fins personnelles nous remet les chiffres exagérés.
La conférencière regrette et d'un air de colère : «Si l'Etat injecte des sommes colossales pour le secteur de la santé et lors du 1er novembre, le wali Abdeslam inaugure des infrastructures le complexe mère et enfants, le nouveau EPSP et près de quatre milliards pour l'achat des ambulances, on les trouve aux cortèges et sur le littoral en vacance. Selon Zerrouki, chaque moyen de transport soit contrôlé sur sa mission pour enlèvement de la marchandise, pour évacuation ou sa mise à la disposition des médecins de gardes et spécialistes, telle est ma décision stricte et ferme et chaque véhicule sera contrôlé par GPS. La nouvelle directrice a souligné l'inscription de tous ces projets sur la feuille de route au titre de la politique gouvernementale, ministérielle et des autorités locales visant la promotion des prestations sanitaires offertes aux citoyens, outre le rapprochement des structures médicales des malades.
Au même chapitre, il a invité son staff médical à le «préserver et à être au diapason des systèmes numériques, notamment au titre du suivi électronique des dossiers médicaux». Selon les explications fournies sur place par la directrice, elle compte également différents services spécialisés ouverts aux patients de la région pour éviter le déplacement hors wilaya et englobe aussi des laboratoires et un service de radiologie, doté d'un scanner, échographie et aucun patient admis n'a le droit pour son transfert chez le prive du coin.
Faut- il aussi signaler on avance deux verbes qui se suivent ça urge et ça purge aux ?uvres sociales, conclut Zerrouk. Je ne perds pas mon rêve avec l'autorité locale à leur tête le wali Bentouati avec son soutien de voir un jour l'hôpital Youssef Demerdji rafle son statut en CHU. A l'heure où nous mettons sous presse, une plainte a été déposée contre x.


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