La direction négocie avec les cadres

Alors que le bureau fédéral de la Fédération algérienne de football (FAF) a arrêté les dates de la première période des enregistrements, fixée entre le 6 août et le 20 octobre 2021, la direction de la JS Kabylie a déjà entamé les discussions avec ses joueurs pour le renouvellement dont les contrats arrivent à terme.Et si Rezki Hamroune, en fin de contrat, a déjà annoncé son intention de quitter les Canaris, Kamel Abdeslam, le directeur sportif, a été chargé par le président Mellal de négocier avec les fins de contrat. La semaine dernière, ils étaient une dizaine de cadres dont les contrats expirent en 2022 à avoir rencontré le directeur sportif pour une éventuelle prolongation.
Oussama Benbot, le gardien fétiche des Canaris, dont le bail arrive à terme dans une semaine, à savoir le 8 août courant, est l'un des premiers à discuter de son avenir. Arrivé à la JSK en 2018, l'ex-gardien de l'AS Aïn M'lila s'est vite imposé comme le dernier rempart de l'équipe à la faveur de la blessure de Salhi qui était gardien de but N°1 des Canaris. Chérif Mellal, le président de la JSK, qui affirme vouloir garder son gardien de but, doit mettre la main à la poche, non seulement pour payer ses arriérés, non encore régularisés, mais faire un grand effort en proposant un salaire plus conséquent, à la hauteur du talent du portier.
Hamroune ouvre la brèche
Il n'est un secret pour personne : le départ de Rezki Hamroune était d'actualité depuis des mois. En fin de contrat, arrivé en 2018, l'ancien ailier-gauche du FC Dijon n'a pas caché son désir de repartir à l'étranger pour une nouvelle expérience. Et alors que Mellal a tenté de le garder dans les rangs de la JSK, Hamroune a été catégorique. «Depuis le 24 juin dernier, je savais que j'étais partant, mais j'ai tenu à donner le meilleur de moi-même pour être à la hauteur des attentes placées en moi. J'aurais même aimé disputer la finale de la coupe de la Ligue avant de partir», a-t-il déclaré sur les colonnes de Compétition qui affirme qu'il a des contacts en Tunisie, au Maroc et en Egypte sans toutefois préciser sa prochaine destination. Concernant ses arriérés, Hamroune affirme qu'il compte trouver un terrain d'entente avec la direction de la JSK sans saisir la Commission nationale de résolution de litige (CNRL). «J'ai fait part aux dirigeants du club et je leur ai dit que je veux une solution à l'amiable. Je leur ai dit que je ne suis pas du genre à saisir la CNRL et que je souhaite une solution à l'amiable. Je suis un supporter de la JSK avant d'être son joueur et j'espère que je trouverai un terrain d'entente avec mes dirigeants», a-t-il poursuivi en affirmant qu'il quitte la JSK avec un pincement au c?ur. «Je pars avec un pincement au c?ur. Je ne quitte pas la JSK pour un club algérien, mais pour aller à l'étranger. J'ai toujours donné le meilleur de moi-même pour être à la hauteur des attentes placées en moi et je remercie les supporters pour tout le soutien qu'ils m'ont apporté depuis que j'ai rejoint ce club. Ils méritent tout le bonheur du monde». Le départ de Rezki Hamroune peut ouvrir la voie à d'autres éléments, sollicités par des clubs de la Ligue 1.
Sur les réseaux sociaux, les supporters interpellent la direction du club pour retenir les cadres et surtout éviter la saignée. Les fans des Canaris espèrent que Chérif Mellal fera un effort sur le plan financier pour retenir les cadres.
A. A.