? Ces dernières années, de plus en plus de personnes fréquentent les magasins de vente des herbes naturelles et médicinales, dans l'espoir d'une guérison par la grâce de la nature, surtout si la médecine moderne s'est montrée, pour de multiples raisons, impuissante à guérir le mal dont elles souffrent. Mais le plus inquiétant est que certains patients préfèrent s'adresser directement à ces commerces au premier malaise sans en référer à un spécialiste ni même effectuer des analyses biologiques nécessaires pour déterminer le type de maladie qui les affecte. Dans ce contexte, une large campagne de contrôle des herboristes a été lancée par la direction du commerce. Cette opération de contrôle concerne les herboristeries et les vendeurs de plantes médicinales. Les responsables de la direction du commerce ont pu mettre fin aux activités de deux herboristes. La phytothérapie, une des plus vieilles branches de la médecine alternative, semble gagner du terrain en évoluant en parallèle de la médecine moderne pour finalement s'imposer comme sa «concurrente la plus acharnée et la plus risquée», à en croire les connaisseurs. En dépit de l'amélioration des prestations médicales en matière de prise en charge des cas d'hépatite virale dans les hôpitaux d'Oran, les malades ont toujours recours à la thérapie traditionnelle, notamment à base de plantes. Mais le plus inquiétant, selon les médecins, est que certains patients préfèrent s'adresser directement aux vendeurs d'herbes sans en référer à un spécialiste ni même effectuer les analyses biologiques. Une pratique qui peut être fatale. D'autre part, une action similaire va toucher les centres de hijama. La hijama, dite incisiothérapie, est une méthode thérapeutique qui consiste à réaliser des incisions épidermiques superficielles à des points bien précis du corps humain et à y appliquer des ventouses afin d'aspirer le sang par l'intermédiaire d'un appareil faisant le vide et facilitant ainsi l'évacuation du sang. C'est une médecine que le prophète Mohammed (Salut et Bénédiction soient sur Lui) recommanda de nombreuses fois aux musulmans. A Oran, ils sont de plus en plus nombreux à se spécialiser dans cette pratique et en font un commerce juteux, notamment durant ce mois de mars où cette pratique est très demandée par les personnes souffrantes de différentes maladies. Ils ont même ouvert des cliniques spécialisées dans cette pratique un peu partout à Oran. Toutefois, cette pratique n'est pas sans risque, car certaines personnes qui l'exercent ne sont en fait que de simples charlatans. Ils pratiquent la hijama avec des outils traditionnels non désinfectés.
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Posté Le : 20/03/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : J Boukraa
Source : www.lequotidien-oran.com