Algérie

La direction des 'uvres universitaires paralysée par une grève


Cinq employés émargeant à la direction des 'uvres universitaires (DOU) de Djelfa parmi une centaine se trouvant depuis avant-hier en situation de grève illimitée devant le siège de la direction pour « non-paiement de 8 mois d'arriérés de salaires », ont été traduits hier en justice suite à une plainte déposée au niveau du parquet par le gestionnaire principal. Ce dernier qu'on n'a pu joindre, soumis lui aussi à l'audition par la police et à la confrontation judiciaire avec la partie citée, a lors de l'enquête préliminaire reproché aux mis en cause « la tentative d'incitation du personnel à suivre le mouvement de grève ainsi que l'entrave à la marche régulière du service ». Il a également soutenu que son administration n'est redevable d'aucune mensualité hormis pour le mois d'avril 2009, tant en ce qui concerne les titulaires que les vacataires. Pour leur part, les grévistes, des vacataires au nombre de 315, qui disent avoir observé la procédure édictée en matière de préavis de grève, sont unanimes à reconnaître que non seulement ils n'ont pas perçu un sou depuis juillet 2008, date d'arrivée à terme de leur contrat de travail à durée déterminée (CDD), mais leur situation administrative reste invariablement la même depuis cette date, devenant ainsi « des travailleurs sans papiers », alors que dans les faits, ils n'ont jamais cessé de travailler, ont-ils approuvé.Cette situation a été corroborée par une source de la DOU qui a requis l'anonymat. De deux choses l'une, ou ces travailleurs sont effectivement liés en termes de relation de travail avec la DOU, auquel cas le gestionnaire principal serait en déphasage par rapport à sa propre gestion, ou bien celui-ci leur dénie la qualité de salariés et, dans cet autre cas, il serait difficile de convaincre du bien-fondé de cette situation cocasse. A l'heure où nous mettons sous presse, la DOU reste paralysée de l'extérieur par le piquet de grève, alors que l'audition des parties en conflit se poursuit par le magistrat instructeur.
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