Algérie

La direction de l?éducation épinglée



La direction de l?éducation de la wilaya de Bouira s?est fait par trois fois épingler par les élus au cours de la présente cession ordinaire de l?APW. Une première fois, c?était à cause des repas servis dans 22 cantines à travers la wilaya. Le reproche qui a été adressé au responsable du secteur est d?avoir donné le feu vert pour la mise en marche de ces cantines avant leur indispensable équipement qui aurait permis de servir des repas chauds. Pour remédier à cette situation, des instructions émanant de la wilaya ont été données aux responsables des communes où ces cantines ont été implantées pour les doter au moins « d?un fourneau et d?une bonbonne de gaz » en attendant l?arrivage des équipements. L?autre point concerne l?école des 140 Logements construite sur le lit d?un ancien oued. Le danger, selon certains élus, viendrait plus de la proximité de ce lieu malfamé qui étale des scènes impudiques aux yeux des élèves que de l?oued lui-même. Au regard de quoi le président de l?APC de Bouira accompagné d?une commission a décidé le transfert de l?école en question vers un lieu plus décent. Les locaux libérés serviront à abriter des services de l?APC. En attendant, dire que l?école qui n?a que 12 ans de vie est fort ancienne, les élus ayant soulevé ce problème sont partis d?un long rire avant de souligner le peu de sérieux qui préside aux études de tels projets. Ne pouvant combattre les m?urs d?un groupe d?individus qui n?a pas honte d?étaler au grand jour ses lacunes, les élus ont fini par accepter une telle décision. Quant à la solution d?un mur de clôture qui boucherait la vue de l?oued et les dangers moraux et physiques qu?il représente pour l?école, il vaut mieux ne pas y penser. La clôture reviendrait plus cher que tout l?établissement, selon un intervenant. Enfin, troisième remarque : le CEM de Aïn Turk, à 7 km au nord ouest de Bouira, est menacé d?importants glissements de terrain. Si ceux-ci se produisaient, selon un responsable de l?éducation, c?est tout le CEM qui se trouverait directement menacé par des tonnes de boue qui dévaleraient la pente. La facture pour stabiliser le terrain mouvant évaluée à 3 milliards ne fait envisager aucune solution pour le moment par les services concernés.


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