La «dimension» de l'association en question

Les arbitres ont-ils besoin d'un «syndicat» comme (dernière) tentative pour faire valoir leurs droits de bénéficier de la  «manne» de désignations et de promotions suivant leurs logiques rotatives et, éventuellement, formuler leurs préoccupations relatives à  l'exercice de leur «métier»Â ' Naturellement, la réponse est négative. Parce que, de tout temps, le meilleur «avocat» d'un arbitre demeure sa (bonne) prestation, surtout s'il honore sa participation là où il passe, localement ou à  l'étranger. Et dire que même avec cela, certains officiels n'ont pas échappé à  cette politique de «destruction» massive. Ensuite, le statut actuel de l'arbitrage (amateur) ne lui confère pas cette initiative. De ce fait, et devant l'absence de soutien, beaucoup d'arbitres, en difficulté, sont moralement affectés, sportivement tourmentés, psychologiquement démontés, et enfin souffrir puis mourir, après avoir été physiquement éreinté et àªtre enterré sans qu'aucun responsable ne daigne aider. De ce qui précède, la constitution d'une association nationale est ce qu'il leur reste comme alternative. Evidemment, il y aura ceux (les avantagés, les ménagés et ceux récemment engagés) qui se dresseront sur la voie de sa constitution. Loin de toute mauvaise intention et pourvu qu'il n'y ait pas de fausse ou de «perverse» interprétation, l'opportunité de cette action est dictée par la gravité de l'heure et ce qui se trame dans le dos d'une partie de la corporation, qui recommande à  tous les «juges du football» et «garants des lois» avec toute leur «organisation», que ce soit celle en activité (tenue par cette restriction de réserve et son obligation) ou celle en «retraite», de passer à  l'action, en donnant une dimension nationale à  leur association. S'occuper du soutien de ses «collègues» et s'inscrire comme partie prenante à  tout «changement», sans pour autant tout avaliser, en étant un organe de consultation, sans immixtion dans le cadre strict du droit d'avis par une force de proposition.