L'Algérie a expérimenté pendant longtemps un socialisme fortement
centralisateur. Le primat de la prépondérance du secteur public censé
être plus efficace et plus juste que le secteur privé y a été alors
constamment affirmé : d'où le privilège accordé à tout ce qui est collectif
par rapport à ce qui est individuel. Cette conception d'ensemble de la
politique économique et des procédures de financement est alors
affirmée de façon plus nette et plus tranchée dans le secteur
éminemment social de la santé. D'où l'édification progressive d'un
système public de distribution des soins et la mise en place de
procédures de prise en charge collective de la charge financière
relevant de la maladie.La politique de développement est initialement centrée sur
l'industrialisation conçue comme moteur de la croissance, source de
création de richesses pouvant financer des progrès sociaux importants
et en particulier la diffusion du bienêtre
social à travers la généralisation
de l'accès aux soins.
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Posté Le : 21/06/2022
Posté par : einstein
Ecrit par : - Oufriha Fatimazohra
Source : Les cahiers du CREAD Volume 8, Numéro 35, Pages 7-58 1993-12-18