Algérie

La diabolique femme tueuse de l'enfant Thamri avoue son forfait



La diabolique femme tueuse de l'enfant Thamri avoue son forfait
Lors de la conférence de presse qu'avait animée le commandant de groupement de wilaya de la Gendarmerie nationale, le lieutenant-colonel Hamdouche, les correspondants de presse et les représentants des médias accrédités à Djelfa ont appris que l'assassin n'est autre que la femme de l'oncle paternel de feu l'écolier Thamri Amar.Lors de son intervention, le lieutenant colonel Hamdouche donna beaucoup de détails, d'abord sur le déroulement l'enquête, du nombre de gendarmes, de moyens matériel et de chiens policiers. Pourquoi cette femme de l'oncle paternel a voulu que l'écolier Thamri Amar, neveux de son mari, se taise à jamais et emporter un secret avec lui' En l'attirant chez elle juste à la sortie de l'école, n'a-t-elle pas pris le risque qu'elle soit vue' Comment cette femme assassine a voulu détourer l'attention des enquêteurs' Selon le lieutenant colonel Hamdouche, les responsables de la compagnie de la daïra de Messaad ont tout de suite déployé une opération de recherche de l'enfant. Le signalement, qui a été donné par le père du disparu, a été répercuté à plusieurs brigades du darak el watani, qui ont été mobilisées pour retrouver l'enfant. Cette opération s'est déclenchée juste après que le père ait déclaré l'absence inhabituelle de son enfant à 16h30, et vers 19h, le dispositif a été engagé. Les éléments des quatre brigades territoriales ont été renforcés par une équipe dépêchée par la compagnie d'investigations et de recherches criminelles de l'Institut national de criminologie de Bouchaoui. 200 gendarmes ont été engagés dans cette affaire. En outre, ajoutera l'animateur de la conférence de presse, l'enquête a non seulement nécessité la mobilisation des laboratoires pour la comparaison des ADN, mais aussi des chiens policiers pour remonter des pistes qui nous semblaient plausibles. Il nous fallait retrouver les affaires scolaires, attendre les résultats de l'analyse ADN et engager des auditions. Il y a eu auditions de 150 personnes et 100 analyses scientifiques pour l'ADN et 15 analyses comparatives de fibres textiles mises en doute (vêtements de la victime, housses de salons de voitures, sacs en plastique etc.). Par ailleurs, plusieurs dizaines de photos ont été prises pour comparer les repères. Nous aurons une première réponse exprimée avec de la pudeur de la part du commandant de groupement de gendarmerie de Djelfa concernant la question du pourquoi la meurtrière voulait que le petit Amar se taise à jamais. C'est que cet innocent bambin a été témoin de l'acte d'adultère qu'avait commis la femme de son oncle qui est voisine. Quant à la deuxième question que l'on se pose est : avait-elle pris un risque de l'attirer chez elle sans qu'elle ne soit vue' La réponse est sans détour. La criminelle assassine avait tout prévu car elle avait commençait à attirer cgez elle son neveu depuis qu'elle pensait qu'il a vu la scène de l'adultère, elle lui donnait certainement de quoi acheter des bonbons ou autres et le chargeait des commissions. D'ailleurs, selon les voisins et déduction faite ,les logements sont mitoyens et les petits enfants y circulent librement. Il reste une question qui n'est pas élucidée celle du mari c'est-à-dire l'oncle du petit Amar ; était-il présent ou absent le jour ou l'irréparable avait été commis' Pourquoi avait-elle simulé l'agression sexuelle après avoir tué le petit Amar par noyade et avec quoi l'avait-elle sodomisé' Bien après que le corps du petit Amar est devenu inerte, certainement pour détourner l'attention et les recherches, elle n'a pas trouvé d'autre moyen que de le sodomiser avec un manche à balais. Durant la première semaine, cela a marché et comme dans toutes les études comparatives entre les différentes analyses des cents personnes qui se sont portées à la disposition des enquêteurs, il n'ya aucune concordance entre les différents résultats obtenus et ceux de la victime. Les recherches sont alors réorientés vers la sodomisation de l'enfant qui, selon les rapports, n'est pas un acte sexuel, c'est avec un objet tranchant et non avec la verge d'un homme que cela a été commis. Si c'est ainsi pour les enquêteurs, il leur fallait élargir le champ des investigations aux membres de la famille et des femmes en particulier. L'étau se resserre et les déclarations contradfictoires de la meurtrière qui commence par donner des noms de personnes qui pourrait commettre le forfait et se rétracte pour dire que c'est elle qui avait commis l'acte, mais avec la complicité d'une tierce personne. Toutes ces déclarations controversées la confondent. Elle finit par avouer son forfait et guider les enquêteurs vers la décharge publique où les affaires scolaires et le manche à balais ayant servi à la sodomisation furent retrouvés. Elle a été présentée au procureur de la république du tribunal de compétence de Messaad qui a ordonné sa mise en écrou. C'est le soulagement total chez les habitants de Feid el Botma, et une grande consternation devant cet acte de la part d'une femme connue dans le village. Quant à son son mari qui n'est autre que l'oncle de l'écolier assassiné, il reste muet, selon l'entourage. Les gendarmes sous ordre du commandant de groupement de la gendarmerie de Djelfa, eux, sont à féliciter. C'est la énième prouesse des missions accomplies par le lieutenant-colonel Hamdouche est en phase de passer pour l'un des meilleurs officiers dans la résolution des problèmes complexes soient-ils. Le chef de sûreté de wilaya, M. Haddadou Abdelkrimavait promis aux citoyens de la daïra de Feid el Botma que des efforts seront faits pour accélérer la mise en sécurité en ouvrant le siège de la Sûreté de daïra et dans les jours qui suivirent le siège de la sureté de cette daïra est fonctionnel. C'est un renfort très important pour asseoir la sécurité dans cette ville qui commence à prendre des proportions importantes.




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