La Dgsn se met aux tic

Le siège de la DgsnUn arsenal de matériels et d'équipements hi-tech a été exposé.Les nouvelles technologies figurent parmi l'arsenal de la Dgsn et représentent de ce fait la nouvelle arme contre la criminalité en Algérie. Le Salon des nouvelles technologies pour la sécurité nationale qui a été inauguré hier au Palais des expositions des Pins maritimes d'Alger et ce pour trois jours, se veut un événement pour créer des passerelles avec les différentes couches de la société et mettre en avant la modernisation de ce corps en matière de matériel hi-tech, afin de répondre aux exigences nationales et internationales.L'évènement a été inauguré conjointement par le directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, Tayeb Belaïz ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, accompagné du wali d'Alger Abdelkader Zoukh.La délégation a sillonné les différents stands où une panoplie de matériels et équipements hi-tech, pour la plupart «futuristes» lui a été présentée.Dans une halte à l'un des stands, M.Belaïz a indiqué: «Ces acquis permettront à la police nationale de faire face au crime sous toutes ses formes, tout en veillant à la stabilité et à la protection du citoyen». En effet, cette institution a connu une forte mutation et son degré de professionnalisme témoigne de son adaptation quant aux nouvelles donnes et exigences actuelles, tant sur le plan des ressources humaines de par la qualité de formation de ses officiers, sous-officiers ou de ses auxiliaires, que sur le plan de la modernisation de ses structures et équipements.Parmi les équipements exposés, figurent des jumelles à vision nocturne, des 4x4 blindés équipés de caméra haute définition, des caméras thermiques, ainsi que du cyanoacrylate utilisé par la police scientifique pour faire apparaître les empreintes digitales.Dans ce registre, à l'emplacement de la police scientifique, des matériels ont été exhibés. Dignes de la série télévisée Les Experts, ces derniers peuvent accabler ou disculper un suspect. Les responsables de ce stand, ont eu à expliquer à la délégation leur champ d'action, allant des homicides à la délinquance économique en passant par le trafic de drogue. Un lieutenant responsable nous a fait part que «la police technique et scientifique doit s'adapter et suivre le rythme de l'évolution des nouvelles technologies».Le directeur des moyens techniques à la Dgsn, M.Zineddine Makouf, a fait état dans une déclaration des dernières technologies utilisées par la police, notamment le système PDA (personal digital assistant) qui est une base de données des personnes et voitures recherchées, le système Lapi (lecteur automatique des plaques d'immatriculations). En outre, M.Makouf a mis l'accent sur «le rôle primordial du soutien aérien». Le stand de la sécurité routière a pour sa part, étalé les moyens déployés afin de mettre fin à l'hécatombe routière, où un responsable de la police a regretté que «le Code de la route ne soit pas intégré dans le cursus scolaire». Par ailleurs, la vedette de ce Salon, n'est autre que le «e-registre».En effet, cette application permet d'enregistrer et d'informatiser toutes les plaintes, déclarations et PV. Ce qui, selon un responsable, apporte une accessibilité et un gain de temps considérable. «L'application est en cours de déploiement, pour le moment elle n'est opérationnelle que dans la wilaya d'Alger.»