La deuxième guerre mondiale n'est pas finie

Avec la cascade d'événements bouleversants et de faits qui surviennent tous les jours dans leur majorité attristants à travers le monde, nous ne pouvons échapper à une inquiétude avec un frémissement tenace pour attiser notre inquiétude sur le devenir de l'espace terrestre et celui du nôtre en même temps. Nous avons beau tenter de chasser un pessimisme collé à la peau, il ne consent pas à s'évanouir, décidé à nous prouver que les horizons sont sombres pour toutes les sociétés humaines.Les faits sont tenaces et se perpétuent. Le président ukrainien réclame des avions de combat et des missiles aux puissances occidentales après avoir comptabilisé les chars qu'on lui promet. Non pas pour sauver l'Ukraine, mais défendre la liberté et la démocratie, nuance-t-il à cor et à cri. Les USA et toute l'Europe lui prêtent une oreille très attentive et avec quelques Etats d'Asie le suivent et le soutiennent à fond.
Les Russes affirment qu'ils riposteront à la mesure d'une guerre dont les crans prennent une escalade déjà promise sans fin. Le conflit n'a rien d'une guerre larvée et pour le malheur de tous, la décrépitude de l'existence de milliers de sociétés humaines s'élargit. Partout ou presque le mot d'ordre est aux grèves, aux manifestations violentes et aux protestations avec un air de recherche d'un exorcisme pour aboutir à une nouvelle vie. Du Royaume-Uni aux confins du Pérou, en passant par le lointain Canada, des millions de familles ont mal dans leurs entrailles. Même les pays nordiques ont perdu leur mutisme et leur retenue. La galère mondiale a, en sus, brisé la discrétion de dizaines d'Etats asiatiques pour s'embarquer dans le train de la désuétude sociale. Tous les immenses travers vécus aujourd'hui tendent à confirmer que la deuxième guerre mondiale n'a jamais pris fin et qu'elle n'a que changé de face et que les stratégies pour animer les souffrances ont adopté un nouveau fond.
Il aura simplement fallu qu'une pandémie passe pour mettre tout le monde à nu.