La détresse des contractuels

Les ouvriers contractuels assurant diverses fonctions d'utilité publique au profit de la commune d'Aït Yahia Moussa (28 km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou), font actuellement face à  un désarroi total. La preuve en est ce véritable SOS qu'ils ont lancé à  qui de droit et à  qui voudrait les entendre. En vain, malheureusement. En effet, ils sont plus d'une soixantaine ouvriers, recrutés, pour certains, depuis presque vingt ans, à  travailler dans de pénibles conditions sous le statut de contractuels.
Leur principale revendication, nous disent-ils, a trait à  leur statut de contractuels, qu'ils qualifient de «synonyme de précarité permanente». D'ailleurs, au bout d'une certaine période d'activité, ils n'ont de cesse à  solliciter de l'administration communale leur titularisation, un statut auquel ils ont toujours aspiré, largement justifié et mérité, après de nombreuses années de travail laborieux et sans faille.