À l'origine de l'état défectueux des routes, les travaux entrepris pour la mise en place ou la réfection des différents réseaux (alimentation en eau potable, gaz naturel ou assainissement) qui ne sont jamais suivis de remise en l'état.Si des sommes colossales ont été débloquées ces dernières années pour l'aménagement urbain de la ville de Tiaret, il n'en demeure pas moins que la quasi-totalité des routes, rues et ruelles souffre toujours d'une mauvaise prise en charge. Une décadence vécue au quotidien par les citoyens, particulièrement les automobilistes.
Pour cause, l'état de la chaussée qui laisse à désirer. À l'origine de l'état défectueux des routes, les travaux entrepris pour la mise en place ou la réfection des différents réseaux (alimentation en eau potable, gaz naturel ou assainissement), qui ne sont jamais suivis de remise en l'état. Ainsi, des crevasses, nids-de-poule et autres fossés échancrés caractérisent la plupart des quartiers, au grand dam des résidents. C'est le cas de la ruelle jouxtant le centre médico-social de Naftal, où la chaussée connaît une dégradation depuis des années, mais aussi une grande partie des ruelles comme la rue Khouidmi qui traverse la ville, et celles menant aux quartiers Lombard, Volani, Sonatiba, terrain Boumediene... où la circulation devient cauchemardesque pour les automobilistes. À cause de ce problème, certains taxieurs refusent le service aux clients qui y résident tant ils appréhendent ces endroits. Quant aux riverains qui n'ont jamais cessé, vainement, de se plaindre auprès des autorités compétentes, ils n'ont d'autres choix que de... s'armer de patience. "Il y a plus d'une année maintenant depuis que les travaux ont été effectués dans notre quartier par une entreprise qui ne s'est pas donné la peine de remettre la chaussée en l'état", fulmine un citoyen résidant sur le tronçon menant vers la route de Bouchekif.
Au demeurant, certaines cités sont transformées en véritables décharges publiques où sont jonchés, à longueur de l'année, des tas de détritus et autres gravats. Par ailleurs, si les pouvoirs publics ont procédé à l'embellissement des immeubles du centre-ville, ce n'est pas le cas à l'intérieur des quartiers où l'amélioration du cadre de vie du citoyen semble être au plus bas de l'échelle des priorités des autorités communales. "Les élus sont pour beaucoup dans cet état de délabrement, et cela ne les empêchera pas de se faire réélire, de creuser plus de nids-de poule et même d'en aligner sur les trottoirs", lâche, avec une dose d'ironie, un citoyen qui s'est dit outré par un tel comportement.
Salem REMANE
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Posté Le : 14/01/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Salem REMANE
Source : www.liberte-algerie.com