La déroute des internautes

C'est arrivé suite à  la fermeture de l'ensemble des cybercafés à  travers toute la région, à  l'issue d'une vaste opération de contrôle par les services de police, pour non-conformité avec la réglementation en vigueur. Visant à  assainir ce secteur, devenu une véritable «foire», cette opération de grande envergure a été menée en vertu du récent décret du ministère de la Poste et des Technologies de l'information ayant trait à  tout espace dédié au virtuel et au multimédia n'étant pas en règle avec la réglementation en vigueur. A cet égard, les exploitants de ce genre d'activité sont désormais tenus d'avoir, en premier lieu, un registre de commerce en bonne et due forme pour l'ouverture d'un cybercafé ; l'espace est également soumis à  l'approbation des différents services, comme ceux d'hygiène, de sécurité, etc. Il se trouve que la quasi-totalité des cybercafés ne remplissaient pas ces conditions jusque-là. C'est donc à  juste titre que cette opération a été entreprise: mettre fin à  l'anarchie ayant caractérisé ce secteur. Cependant, la fermeture de ces espaces pose problème pour les internautes qui ne peuvent plus accéder à  cet indispensable outil de travail et de communication, particulièrement les candidats au BAC, lesquels ne pouvaient plus s'inscrire via le Net, comme il en a été décidé par le ministère de l'Education nationale. Pour ne pas rater leurs inscriptions, ces candidats ont été obligés de se rendre dans les villes les plus proches, où les cybers sont toujours en activité. Néanmoins, les propriétaires des lieux, dont certains ont fait d'importants investissements, sont également pénalisés.