Algérie

La dernière fois et celles d'avant...



La dernière fois et celles d'avant...
Nous sommes peut-être les seuls à nous demander pourquoi n'avons-nous pas un champ politique pour y faire jouer nos partis politiques. D'autres inversent la question. Nous sommes peut-être les seuls à nous demander pourquoi n'avons pas de partis politiques pour occuper le champ politique.D'autres s'interrogent encore différemment avec une vision pessimiste. Pourquoi n'avons-nous ni vrais partis politiques ni vrai champ politique ' L'argumentation existe. Que faudrait-il pour qu'existe un champ politique ' Un minimum de liberté de penser, d'agir, d'organiser des marches, dans la capitale surtout, une libération des médias audio visuels, de se réunir... Que faudrait-il pour qu'existent de vrais partis politiques ' Des députés qui pensent être plus représentants de leurs électeurs que de leurs partis, qui ont conscience qu'il faudrait sortir le pays de la crise et ne pas sortir eux-mêmes de la crise. On pose presque les mêmes questions pour ce qui concerne les rapports qu'il y a entre société civile et mouvements associatifs. Les mêmes questions. Autant dire alors que les fondements d'un renouvellement de confiance aux organisations civiles et politiques ne sont pas solides. Pire encore. Le pouvoir est usé. Les apparences de partis sont usées. La société civile est usée. L'opposition est usée. La classe politique est usée. Même les populations sont usées. Et tout ce beau monde pourtant ne le reconnaît pas. Ceux qui doivent nous sortir de la crise alors qu'ils ont échoué à le faire disent que cette fois, ils nous en tireront. Ceux qui avaient mais en vain essayé puis se sont fait renvoyer du pouvoir juste pour marquer une pause et y retourner pour essayer à nouveau disent qu'ils sont fin prêts pour tenter à nouveau de nous en sortir. Il y en a qui avaient tenté, mais ils n'avaient pas bénéficié de la durée qu'il faut. Juste pour en citer quelques uns, de ceux qui n'avaient pas du tout duré, c'est à dire moins d'une année, Merbah, n'était resté que neuf mois, Benbitour six mois, Boudiaf encore moins. Nous sortir de la crise ' Depuis des décennies , Tous nous l'avaient dit, la dernière fois, l'avant dernière fois également, la fois d'avant également, et encore avant si on remontait dans le temps. On ne se rappelle pas si un jour nous étions réellement sortis de la crise. L'économie est en crise, la politique également, la confiance en nous également, la confiance en les institutions également... Même le dialogue est en crise.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)