Algérie

La dernière directive du ministère du commerce non respectée



Zlabia et Chamia vendues à même la chaussée La directive émanant du ministère du commerce à la veille du mois de Ramadan et portant réglementation de la commercialisation des gâteaux orientaux, notamment, la Zlabia et la Chamia, pendant le mois de ramadan, ne semble pas avoir trouvé son chemin vers la concrétisation sur le terrain.En effet, une simple virée dans les marchés couverts et non couverts de la ville et vous constaterez de visu l’environnement et les conditions d’insalubrité dans lesquelles sont commercialisés ces gâteaux orientaux. Le plus grave dans ce constat réside dans le fait que ces gâteaux sont vendus sur la voie publique par des personnes qui, visiblement, ne possèdent pas un registre de commerce et pratiquent occasionnellement cette activité et au moment où la dernière directive du ministère du commerce fait état d’obligation faite à tout commerçant désirant se lancer dans la vente des gâteaux traditionnels «Zlabia, Chamia...», d’apporter une mention sur le registre de commerce, l’autorisant à exercer cette activité. Faute de quoi, les commerçants qui ne se conforment pas à cette directive, seront exposés à de sérieuses sanctions. Mais la réalité du terrain est tout autre et des dizaines de commerçants, voire des centaines changent d’activité, à la veille du mois sacré, au mépris de la réglementation pour se consacrer à la vente de gâteaux dits orientaux... La reconversion d’activité est, en effet, interdite par la loi, mais cela n’a pas empêché une multitude de commerçants, que ces derniers soient domiciliés au niveau des principales avenues qui traversent le centre ville ou dans les rues secondaires, de transformer leurs devantures en prévision des changements qu’implique le commerce de Zlabia, Makrout, Chamia et autres. Les conditions de préparation des pâtisseries qui se vendent également très bien en ce mois de jeûne, semblent échapper à tout contrôle sanitaire dans certains établissements. En outre, certains commerçants, qui ne préparent pas eux-mêmes ces produits, les commercialisent en procédant à leur revente après les avoir transportés dans des conditions qui ne répondent pas aux normes sanitaires. Ceci intervient alors que les services au niveau de la wilaya parlent d’une mise en place d’un dispositif de contrôle spécial pour le mois de Ramadan. Un dispositif qui porte sur la mobilisation de 70 agents de contrôle de la qualité et 60 autres pour la lutte contre les pratiques frauduleuses. Ces agents ont pour mission principale de «veiller» sur l’application de la réglementation en matière de conditions de commercialisation de ces gâteaux orientaux mais également l’affichage des prix et la facturation des achats et ventes. Mieux encore, les services du commerce avancent avoir instauré un service continu à travers la mise en place d’une permanence opérationnelle après la rupture du jeûne. Dans ce contexte, les services du commerce affirment avoir multiplié leurs interventions depuis le début du mois sacré. Ces interventions sont essentiellement axées sur le contrôle de la qualité et les conditions de commercialisation de la viande, des fruits et légumes, des œufs et des gâteaux traditionnels, ainsi que le pain, nous dit-on.   Amel S.


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