Algérie

La dernière de Maître Bouzida


La dernière de Maître Bouzida
Je suis un fidèle lecteur du Soir d'Algérie; mais hélas il faut connaître le buraliste pour se le procurer à Khemis Miliana. J'ai apprécié votre dernier article où vous citiez Me Bouzida.
J'ai eu le plaisir de le rencontrer durant les années 70 alors que j'exerçais dans la justice, justice que j'ai dû quitter dès l'avènement d'un certain Boualem Benhamouda et son arabisation à outrance et irréfléchie. Bref, revenons à Me Arezki Bouzida Allah Yarahmou qui était un artiste dans son genre mais tous ces ténors ont été handicapés par l'arabisation. Un jour, il nous disait qu'en plaidant devant un magistrat arabisant et voulant dire que son client était un bouc émissaire, il l'a interprété par «mouakili houa el atrouss elmarsoul» et toute l'assistance avait compris sauf le juge. Eh oui, j'ai assisté à des plaidoiries où ces ténors joignaient le geste à la parole pour représenter dignement la défense. Vous avez ravivé en moi beaucoup de souvenirs.
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