Algérie

«La démocratie se construit de l'intérieur d'un pays» Conférence sur l'Algérie de demain



«La démocratie se construit de l'intérieur d'un pays»                                Conférence sur l'Algérie de demain
«L'Algérie n'as pas subi de plein fouet la crise économique et financière mondiale de ces dernières années. Mais elle endurera les répliques à l'instar des pays sous-développés ou en voie de développement», soutenait, hier, la sénatrice Zahia Benarous, intervenant lors d'une conférence intitulée «L'Algérie de demain», organisée au centre de presse d'El Moudjahid. Pour argumenter sa thèse, l'ancienne présentatrice du 20h explique que les grandes puissances en difficulté s'abattront sur les pays les plus fragiles pour résorber la crise et diminuer la pression interne. «Il faut se méfier de ces politiques (occidentales) qui visent à encourager les sensibilités ethniques, raciales ou régionales, comme dans le Sahel», poursuit-elle en décrétant que «la démocratie se construit de l'intérieur d'un pays, pas avec la force de frappe étrangère». Pour ce qui est de l'Algérie, la sénatrice du tiers présidentiel dénombre deux défis majeurs à relever. Le premier interne, consistant en la résorption des insuffisances liées au mode de gouvernance, au dépassement des séquelles des années de sang ainsi qu'au perfectionnement de la culture politique.
«Nous sommes dans une période de convalescence», dit-elle. Le second défi à relever, pour Zahia Benarous, a trait aux évènements politiques externes dont le pays doit sortir indemne.
Intervenant plus tôt à la conférence initiée par l'organisation nationale de promotion de la culture de la paix, l'universitaire et spécialiste en droit international, Souilah Boudjemaâ, a mis l'accent sur le développement impératif des relations entre l'Administration et le citoyen en faveur d'une culture basée sur l'Etat de droit. «Il faut enraciner la culture de la loi dans nos institutions, nos administrations et chez nos citoyens. Il faut que ces derniers croient à l'égalité des droits et devoirs en éliminant les privilèges liés au népotisme, aux relations ethniques, régionales ou tribales», fulmine-t-il. Dans son réquisitoire contre les «insuffisances» de la gouvernance actuelle et pour une Algérie plus apaisée dans le futur, Il est intolérable que la grève des postiers ait pu durer 15 jours. Deux semaines pour qu'un ministre parle et arrête la contestation ! La réconciliation nationale a également besoin d'un nouveau souffle, de nouvelles formules pour renforcer les liens entre ce peuple.
Il faut être réactif et ne pas attendre le pourrissement pour réagir», poursuit-il. Il fera valoir dans son intervention l'importance d'élaborer des «règles souples» pour éviter de compliquer les tâches aux citoyens. «En tant que citoyen, je ne demande pas l'aumône ni de cadeau, juste des droits intangibles et valables pour tous», lâche-t-il. Il exhorte, par ailleurs, les décideurs à avoir des visions stratégiques globales plus cohérentes. «C'est bien de se positionner sur la scène internationale en offrant son aide au FMI, mais n'aurait-il pas été plus judicieux de mettre cet argent au profit de la stabilité du pays ' En investissant ces sommes dans le développement du Sahel pour éviter sa déstabilisation. C'est aussi un moyen de dialogue stratégique», déclare-t-il.
a également besoin d'un nouveau souffle, de nouvelles formules pour renforcer les liens entre ce peuple. Il faut être réactif et ne pas attendre le pourrissement pour réagir», poursuit-il. Il fera valoir dans son intervention l'importance d'élaborer des «règles souples» pour éviter de compliquer les tâches aux citoyens. «En tant que citoyen, je ne demande pas l'aumône ni de cadeau, juste des droits intangibles et valables pour tous», lâche-t-il. Il exhorte, par ailleurs, les décideurs à avoir des visions stratégiques globales plus cohérentes. «C'est bien de se positionner sur la scène internationale en offrant son aide au FMI, mais n'aurait-il pas été plus judicieux de mettre cet argent au profit de la stabilité du pays ' En investissant ces sommes dans le développement du Sahel pour éviter sa déstabilisation. C'est aussi un moyen de dialogue stratégique», déclare-t-il.
Pour sa part, le professeur Zeribi Nabil insistera, lors de son intervention, sur l'importance d'inculquer aux jeunes algériens cette «conscience d'appartenir à une Algérie unie en approfondissant leur esprit patriotique». «Il faut relier ces jeunes, qui vivent ici et ont leur esprit ailleurs via le net, à leur Algérie», prône-t-il.
S. A.


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