Algérie

La démocratie participative pour consacrer que " le peuple est mandant primaire "



B.Chellali
Le concept de participation au prochain scrutin présidentiel prévu le 12 décembre prochain est intimement lié à celui de la "démocratie participative " et originellement, la nouvelle loi relative au régime électoral, l'Autorité nationale indépendante des élections sont venues consacrer la transparence, le principe de la participation citoyenne aux choix du futur président de la République. Avec l'entrée en vigueur de ces deux textes juridiques et qui font consensus général, c'est la démocratie participative qui consacre désormais que " le peuple est mandant primaire " en étant au centre de la sortie de crise et dans tous les aspects de la phase actuelle difficile que traverse l'Algérie. Donc la souveraineté du peuple à travers l'urne a été instituée comme une des conditions sans aucune autre forme de conditionnalité qui a crée une méfiance à l'égard de l'élection présidentielle au point de la dénaturer. Faut-il le rappeler, le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, le vice-ministre de la Défense nationale; chef d'état-major de l'ANP ont dès le début de la crise et pour une sortie idoine appelé le peuple algérien à s'engager dans une réflexion collective sur les défis à un retour à la normale politique du pays. La question de l'organisation de l'élection présidentielle est apparue comme une voie essentielle, constitutionnelle vers la stabilité du pays, ses institutions et vers plus de développement économique et social.
Ainsi, au lendemain de la réussite du dialogue national visant la sortie de crise, il s'est développé un renouvellement des grilles d'analyses de cette crise, du politique aussi induit par la reconfiguration de son paysage .A cet égard, stabilité et démocratie, deux concepts clés de l'analyse politique du présent sont depuis traités dans une perspective nouvelle et renvoient à des discours et à des prises de consciences largement oscillées à l'intérêt suprême du pays où les domaines prioritaires, les défis de la conjoncture actuelle ont été identifiés notamment l'indispensable organisation de l'élection présidentielle, la réhabilitation de la mission et du rôle de la justice.
C'est là une dimension polysémique, mais aussi connaissant les ramifications, les manigances dans les sphères de certaines parties qui sont comme toujours à la recherche du statu quo à travers les tentatives désespérées visant la sécurité et la stabilité du pays menées par certaines parties étrangères avec une flagrante complicité interne.
Dans cette détermination de permettre à chaque citoyen, chaque citoyenne d'exprimer sa volonté par un choix libre avec comme principe l'égalité pour tous, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement et ministre de la Culture par intérim, Hassan Rabehi intervenant lundi à l'occasion du lancement de la 5e édition du programme " inter-lycée ", a souligné que la prochaine présidentielle, prévue en décembre " constitue un tournant décisif dont la réussite est tributaire de la participation massive de nos jeunes pour élire le futur président, loin des diktats ".
La participation des jeunes à la prochaine échéance " contribuera à asseoir une démocratie participative et concrétiser le choix populaire, conformément à la Constitution, et partant, barrer la route aux aventuriers et aux détracteurs de l'Algérie aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur du pays ". M. Rabehi affirme que l'intérêt accordé par l'Etat aux jeunes " s'inscrit dans le cadre d'une vision prospective vers un avenir prometteur et ambitieux, édifié grâce aux enfants de l'Algérie qui concourront efficacement à développer et à immuniser leur pays par la science et le savoir, d'où le but du programme inter-lycée ". A cette occasion, le ministre de la Communication a appelé les médias à faire montre d'un haut sens de responsabilité pour accompagner " les objectifs nationaux avec professionnalisme et objectivité, en plaçant l'intérêt général au-dessus de toute autre considération ".
" Aujourd'hui, la parole est au peuple algérien qui saura comment construire l'Etat de droit où nul n'est souverain que la loi. Quiconque tenterait d'entraver ce processus nuira à sa propre personne. Les hommes intègres de l'Algérie n'accepteront plus désormais que les ennemis de la patrie interfèrent dans le destin de la nation.
Le peuple algérien a énormément souffert durant l'ère coloniale, et ne revivra jamais, quelles que soient les circonstances, d'autres moments de souffrance ". " Ceux qui prétendent être cultivés et connaître la loi, mais agissent en totale contradiction avec la loi et complètement loin de ce qui est juste, à travers des déclarations tendancieuses, omettent que l'unique critère pour juger des actes et des paroles est le peuple algérien. Aussi, que celui qui veut mesurer sa vraie valeur se porte candidat, sinon tout le reste n'est qu'ineptie et sans aucune valeur ". (Dixit, le vice-ministre de la Défense nationale, A. Gaïd Salah).


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