Algérie

La démission de M. Abdelaziz Bouteflika relatée par les médias étrangers



Plusieurs médias étrangers ont relaté la démission du président de la République M. Abdelaziz Bouteflika. La majorité des quotidiens trouvent que les Algériens sont à eux de choisir leurs nouveaux dirigeants et l'avenir de leur pays.Dans son éditorial, le journal français (Le monde) a écrit : «Il reste au peuple algérien à s'organiser pour poursuivre la refondation qu'il a engagée. Et à continuer de démontrer, dans les mois à venir, l'intelligence collective dont il a fait preuve». Le journal a donné une intervention de Hasni Abidi, directeur du Centre d'études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen à Genève, Le Monde a écrit : «Au lendemain de la démission du Président Abdelaziz Bouteflika, la «transition politique» devient le «défi le plus important» pour l'Algérie». L'autre journal français France Soir a indiqué que l'armée va en effet devoir éviter le moindre «faux pas» face à une rue propulsée au rang de «nouvel acteur» politique, dit cet expert. S'interrogeant sur quel chapitre l'Algérie s'ouvre-t-elle après la démission du Président Abdelaziz Bouteflika, France Soir a ajouté que de le départ de Bouteflika laisse le champ libre à deux acteurs, l'institution militaire et la rue algérienne, selon le journaliste.
«C'est une première victoire (de l'armée) mais elle n'est pas définitive dans la mesure où la transition politique est le défi le plus important», a écrit France Soir. Toujours et selon ce journal français, la rue algérienne est devenue le nouvel acteur dans la vie politique algérienne. Elle ne va pas s'arrêter là. Elle va demander un accompagnement politique de cette démission. Et le journal a ajouté à ce même sujet : «L'armée risque de perdre de son prestige si elle commet des faux pas dans la transition. On ne connaît pas grand-chose de ses intentions concernant la gestion de l'après-Bouteflika. Va-t-elle maintenir le gouvernement actuel, l'idée du Président Bouteflika d'une «conférence nationale inclusive» ou a-t-elle sa propre feuille de route'», a conclut France Soir.
Le quotidien du Suisse «Le journal du Jura «a indiqué que le Président Bouteflika qui était au pouvoir depuis deux décennies en Algérie a été la cible d'une contestation populaire inédite depuis plus d'un mois et lâché par l'armée, a démissionné mardi soir. Le journal du Jura a ajouté que M. Bouteflika, très affaibli depuis un AVC en 2013 mais qui en février entendait encore briguer un cinquième mandat, «a avisé officiellement le Conseil constitutionnel de la fin de son mandat de président de la République» à partir «d'aujourd'hui», mardi, a indiqué en soirée un bandeau déroulant sur la télévision nationale. Citant l'agence de presse officielle APS, le journal a indiqué que le président de la République avait «notifié officiellement au président du Conseil constitutionnel sa décision de mettre fin à son mandat». «Selon la Constitution, c'est le président du Conseil de la nation (chambre haute), Abdelkader Bensalah, 77 ans, qui assurera l'intérim durant une période maximale de 90 jours au cours de laquelle une présidentielle doit être organisée».
De son côté, le journal Belge «La Libre Belgique» a indiqué que le président de la République qui a été confronté depuis le 22 février à une contestation massive et inédite, le Président Abdelaziz Bouteflika a démissionné mardi soir, après 20 ans au pouvoir. Le journal a repris des passages de l'agence officielle APS qui a annoncé que le Conseil constitutionnel était réuni pour constater la «vacance» de la Présidence de la République, conformément à la Constitution. Le journal belge a ajouté : «A la démission du chef de l'Etat, le Conseil constitutionnel se réunit «de plein droit», c'est-à-dire de sa propre initiative. Il constate alors, à la majorité de ses membres, «la vacance définitive de la présidence». Il communique «immédiatement l'acte de vacance définitive» au Parlement, dont les deux Chambres, l'Assemblée populaire nationale (APN, Chambre basse) et le Conseil de la nation, se réunissent de «plein droit». La Constitution ne précise pas si un vote doit avoir lieu, a-t-il fait savoir.


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