la délinquance sexuelle inquiète Les mineurs sont de plus en plus victimes

La plupart des victimes sont de sexe féminin et leur âge varie entre 14 et 16 ans.
Un total de 64 cas de viols sur mineurs a été enregistré par les services de médecine légale, relevant du CHU d'Oran, en l'espace des trois premiers mois de l'année en cours. Les mêmes sources d'information ont signalé également que le bilan est assez lourd, comparaison faite avec les statistiques de l'année passée, sachant que la plupart des victimes sont de sexe féminin et leur âge varie entre 14 et 16 ans. Il faut dire que ce genre de crime, considéré comme tabou, il y a quelques années, est devenu monnaie courante dans le milieu de la délinquance juvénile, d'autant plus que les statistiques de la médecine légale du CHU n'est que l'arbre qui cache la forêt, s'il l'on prend en considération le nombre de viols non déclarés par les victimes.
Ces derniers, trop terrorisés par le jugement subjectif de la société, n'osent même plus dénoncer ces actes et encore moins leurs auteurs. Ce qui ne manque pas de marquer ces victimes de séquelles irréversibles sur le plan psychique, puisque le «mal» reste inguérissable du fait qu'il n'a pas été pris en charge par des spécialistes en la matière. Même sur le plan juridique, les victimes, qui vont jusqu'au bout des procédures judiciaires pour condamner les coupables de ces crimes, n'en tirent pas satisfaction de leurs actes, puisque les peines infligées aux criminels restent minimes par rapport à la souffrance des victimes.