Les vols d'essence se poursuivront tant que les receleurs existeront. Le vol d'essence est considéré comme un acte criminel jugé en séance criminelle dont les peines ne descendent rarement sous la barre des deux ou trois ans et atteignent les cinq, voire dix ans d'emprisonnement ferme. Il y a deux catégories de voleurs, ou plutôt de criminels.Il y a des professionnels qui généralement ne se font pas attraper sauf au cas où les caméras de surveillance existent. Même au cas où les caméras les chopent, ils sont difficilement reconnaissables, car les cagoules, capuches et autres maquillages changeant les apparences anatomiques leur permettent de ne pas être confondus et de passer entre les mailles des filets. Même s'ils sont arrêtés que plus tard, ils sont relâchés par manque de preuves. Par contre, la deuxième catégorie de voleur est composée par des débutants qui veulent se faire un nom dans le milieu. Ce sont généralement des consommateurs de «madame courage» ; et en cas de manque de drogue ou d'argent pour en acquérir, ils s'aventurent à chiper les accessoires des véhicules garés dans l'obscurité. Les roues de secours de certains véhicules facilement volables sont les cibles privilégiées. Ces derniers se font généralement prendre au premier acte ou au deuxième. Ils sont balancés par leurs concurrents ou bien par d'autres voleurs qui écument dans leurs zones pour détourner l'attention des policiers qui, en contre-partie, les protègeraient pour des menus vols. Ils sont désormais mobilisés en tant qu'informateurs pour de grandes opérations pour démanteler les grands réseaux de drogues ou de dealers. Ceci étant, le cas des grandes camorras ou grands et puissants réseaux. Revenons au 10e arrondissement de la Sûreté urbaine de Djelfa. Qui représente la Sûreté au pôle urbain de Berrebih ' Cette cité est composée de plusieurs milliers de logements où des familles pauvres de bidonvilles périphériques ont été recasées. En dehors des commerces et des transporteurs qui emploient parfois au noir quelques personnes, il n'existe aucun autre employeur. En ce pôle urbain, les bâtiments sont disposés de manière à avoir des cours centrales où les véhicules se garent. Ce sont les mêmes habitants qui volent et qui se font voler. « La VR », le véhicule de ronde de la police a intercepté l'information lancée par radio et qui se trouvait juste à côté du lieu du crime. Ils se sont rendus sur les lieux et ont arrêté les trois larrons en train d'arracher les feux arrière d'un véhicule. D'autres butins volés étaient entreposés avant l'arrivée des protecteurs des biens et des personnes. Cette réussite est aussi le fruit de la dénonciation citoyenne à travers le 1548 par l'un des habitants du quartier en question. Deux des voleurs n'ont que 22 ans chacun et le troisième en a 30 ans. Ils ont reconnus leurs actes devant le procureur de la République qui les a placés sous mandat dépôt et comparaitront lors de la prochaine cession criminelle. S'ils sont vraiment pauvres et n'ont pas bénéficié d'allocation chômage, il serait judicieux d'étudier leur cas de figure qui est presque généralisé chez nos jeunes. Trouver des solutions idoines pour faire éviter aux autres jeunes de tels possibles dérapages. S'ils bénéficient de l'allocation chômage et qu'ils ont commis l'irréparable, ils doivent comparaitre avec des circonstances aggravantes. Dans le cas contraire, il serait plus juste de prendre en considération les naissances issues d'unions religieuses et que les enfants n'ont pas d'actes de naissance, d'où l'exclusion de toutes les possibilités.
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Posté Le : 22/05/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Djilali Harfouche
Source : www.lnr-dz.com