La réussite sur le plan réglementaire d'une rencontre de football, sur et en dehors du terrain, dépend, fondamentalement, d'efforts conjugués de l'arbitre et du délégué. En parcourant les différentes publications hebdomadaires (B.O) éditées par les ligues (nationale, régionales et de wilaya), précisément le compte-rendu relatif aux travaux de la commission de discipline où l'étude des affaires ayant trait aux comportements des acteurs sur le rectangle, des personnes se trouvant sur la main courante et dans les gradins, et ce, avant, pendant et après chaque rencontre, fait ressortir les attendus suivants : vu le rapport de l'arbitre, vu le rapport du délégué, la commission décide.
Du moment que leurs rapports établis après chaque match, en relation avec les faits saillants ayant marqué son déroulement, ont au niveau de la commission de discipline la même audience, sont mis en mesure d'équilibre sur la balance et traités avec la même importance, ce qui doit conduire, à l'évidence, à un recyclage des capacités de «gouvernance» et également veiller à un filtrage pour atteindre l'excellence en améliorant les performances, de celui qui sera désigné dans la fonction d'«officiel» en costume, et doit, pour se mettre au diapason de ce profil, jouir d'une grande maîtrise du sujet avec de solides connaissances.
Car la réalité du terrain a montré que parmi ceux (pas tous heureusement) investis du «privilège» de la représentation de la fédération, on trouve celui projeté dans la sphère footballistique suite à ses relations ou par pur hasard, s'arrange pour qu'à chacune de ses «missions» il arrive au stade en retard. Une fois sur les lieux, il capte tous les regards et exige beaucoup d'égards. Ceci ne l'a pas empêché, pour autant, de commettre, par inadvertance et méconnaissance de son rôle, des écarts et d'«allumer» le match par plusieurs pétards.
Il est utile de rappeler que le tunnel menant au terrain, la main courante et particulièrement le banc des remplaçants, endroits indiqués à toutes sortes et formes d'errements, cela sans omettre de parler de la surface technique et ce qu'on observe comme abus, sont sources de plusieurs dépassements, d'où l'opportunité de vulgariser le rôle du délégué à l'orée de l'entame de la deuxième saison professionnelle, par un astucieux mécanisme : en axant sur le charisme, insistant sur le dynamisme et le réalisme, évitant le caporalisme voire l'autoritarisme, se gardant de verser dans le dirigisme et en combattant, sans relâche, l'affairisme, le clientélisme et flasher les logiciels de certains pour dépasser définitivement l'anachronisme.
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Posté Le : 04/07/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salim Oussaci
Source : www.elwatan.com