La défense, le maillon faible

Le technicien bosnien Vahid Halilhodzic a enregistré, dimanche soir, sa première défaite face au Mali après une année à la tête des Verts.
Une défaite amère et dure à digérer d'autant plus qu'elle est intervenue en fin d'un match qualifié de référence par le coach national. Une défaite amère certes, mais logique au vu de la prestation fournie par le groupe. Le sélectionneur national reconnaît d'ailleurs que sa bande ne méritait pas de gagner au vue de la production de l'ensemble et surtout la défense sur laquelle avait beaucoup misé et axé son travail Halilhodzic dans sa préparation durant toute la semaine qui a précédé le match. Le coach bosnien l'avait rappelé lors de la conférence de presse qui a suivi le match : «Mon équipe aurait dû faire mieux ce soir.
On savait que les combats aériens allaient être déterminants. Nous avons donc axé notre travail sur la défense pour museler les attaquants maliens, notamment dans les duels aériens. Malheureusement, on n'a pas été vigilants sur ce côté-là. Nous avons perdu sur deux coups de pied arrêtés. Nous avons eu plusieurs occasions nettes de scorer tout le long de la rencontre, mais nous n'avons pas su les exploiter. C'est l'équipe qui en voulait le plus qui l'a emporté et c'est une victoire très importante pour le Mali. Les Maliens ont été plus combatifs. On ne mérite pas de gagner quand en encaisse des buts de la sorte», avoue le sélectionneur national. Halilhodzic estime toutefois que cette défaite ne doit nullement ébranler son équipe dans la course pour la qualification qui vient de commencer.
«Il y a d'autres matchs, il faut continuer à travailler et le combat pour la première place se poursuivra jusqu'à la dernière journée. Il ne faut pas mettre la pression sur nous après une défaite qui fait mal. Notre naïveté sur les duels aériens a été payée cash. L'inexpérience de mon équipe a aussi été à notre désavantage», argumentera le technicien bosnien, pour justifier une défaite que les Verts auraient pu facilement éviter avec un peu plus de concentration, de volonté et surtout d'efficacité devant la cage adverse. Justement le sélectionneur ne doit pas se contenter des statistiques (positives) concernant la possession du ballon, mais plutôt améliorer l'efficacité des attaquants devant les bois adverses pour espérer atteindre les objectifs qui lui ont été assignés par la FAF.