Algérie

La défaite consommée face au MCA a précipité son limogeage Fin de mission pour Sandjak !



La défaite consommée face au MCA a précipité son limogeage Fin de mission pour Sandjak !
Ce qui n'était que rumeurs et chuchotements depuis quelque temps déjà a fini par se confirmer : le départ de Sandjak de la barre technique de la JSK avait été scellé dimanche soir à... Alger ! En raison de l'absence du président Mohand-Chérif Hannachi, reparti en France pour un contrôle médical, Nasser Sandjak a eu une entrevue dimanche tard dans la soirée avec le président de la section football de la JSK, Yazid Yarichène, et les deux parties ont finalement convenu d'une séparation à l'amiable, pour ne pas dire... un divorce à l'algérienne pour rappeler, en fait, que ce genre de pratique est devenue monnaie courante dans nos milieux footballistiques dès lors que des dirigeants de clubs décident de se débarrasser d'un entraîneur ! Faut-il rappeler que le prédécesseur de Sandjak, le coach italien Enrico Fabbro aura connu le même sort et la même sentence l'hiver dernier avec une autre 'séparation à l'amiable" qui n'a certainement rien d'amiable dans la mesure où le courant ne passait plus entre Nasser Sandjak et le président Hannachi qui ne s'étaient pas vus et adressé la parole depuis plusieurs mois.
Il est vrai que le président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi, était beaucoup plus préoccupé par son état de santé fragile et ne suivait pas régulièrement son équipes ces derniers temps mais il faut bien admettre que ce dernier venait régulièrement au siège du club sans pour autant assister ni aux entraînements ni aux matchs de l'équipe-fanion ! Pis encore, les deux hommes en question ne se parlaient même pas au téléphone, ce qui présageait déjà une rupture bien consommée entre le président et le coach de la JSK qui, au demeurant, aura bien compris la situation d'impasse qui prévalait à l'intérieur du club. Tout cela pour dire que Sandjak était bien assis sur un siège éjectable encore que l'enchaînement d'une liste considérable de sept matchs sans défaite n'a fait que retarder le sursis du coach et mettait quelque peu la direction du club kabyle dans l'embarras qui n'attendait que l'occasion propice pour le limoger. Se sentant quelque peu lâché et esseulé surtout après toute cette recrudescence d'écarts de langage et de conduite professionnelle de certains joueurs indisciplinés qui, aux yeux du staff technique et de nombreux observateurs, n'ont pas été sanctionnés tel qu'il le fallait, Sandjak avait tenu à aller jusqu'au bout de sa mission et terminer tout au moins la saison jusqu'au mois de juin. Puis il y eut cette amère défaite consommée samedi dernier face à l'éternel rival, le Mouloudia d'Alger, qui n'a fait qu'accentuer le fossé entre les deux parties. Il faut savoir que Sandjak s'est senti quelque peu poussé vers la porte de sortie la semaine passée quand ses joueurs avaient touché de nombreux arriérés de primes et de salaires alors que lui, en tant que coach, avait été ... oublié, ce qui avait poussé ce dernier à envoyer une mise en demeure de payement à la direction du club, ce à quoi cette dernière avait répondu par courrier pour s'engager à régulariser sa situation financière dès que possible, tout en lui adressant un autre courrier pour lui reprocher plusieurs griefs dans la gestion de l'équipe. Tout ce regain de tension a fini par provoquer le clash qui était déjà dans l'air et Sandjak et Yarichène ont fini par sceller, dimanche soir, le divorce qui ne faisait plus l'ombre d'un doute. Certes, le contenu du 'pacte conclu à l'amiable" est resté confidentiel mais l'on croit savoir que Sandjak aurait partagé la poire en deux et aurait demandé un mois et demi de salaire et la régularisation de toutes ses primes de match pour plier bagages. En l'absence du président Hannachi toujours en France et en l'absence de tout communiqué sur le site officiel du club kabyle, c'est le directeur administratif de la JSK, Mohand-Tahar Khouas, qui a confirmé, hier sur les ondes de Radio Tizi Ouzou que 'le départ de Nasser Sandjak est lié à l'insuffisance de résultats" alors que des son côté, le coach devait animer hier un point de presse à Alger pour donner sa version, encore que lorsque nous avons pu le contacter au téléphone, il s'est contenté d'affirmer : 'J'aurais bien voulu terminer la saison mais malheureusement, j'estime que j'ai été poussé vers la porte de sortie et si j'ai accepté une séparation à l'amiable, c'est parce j'ai beaucoup de respect pour la JSK !". En attendant, c'est l'entraîneur-adjoint Arezki Amrouche qui est chargé, paraît-il, de l'intérim.
M H
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