Algérie

La décrue se confirme



Les chiffres officiels communiqués confirment cette baisse sensible qui a mis fin à la pression exercée durant près de deux mois sur les personnels soignants, notamment à cause de la tension sur l'oxygène médical.Le nombre de personnes atteintes du nouveau coronavirus et traitées, soit dans les services dédiés à la Covid-19 au niveau des hôpitaux, soit pris en charge dans les cabinets, a sensiblement diminué. En effet, une tendance baissière, qui a soulagé, un tant soit peu, le personnel médical et la population, a été constatée à travers les établissements hospitaliers des quatre coins du pays. Les chiffres officiels communiqués confirment cette baisse sensible qui a mis fin à la pression exercée durant près de deux mois sur les personnels soignants, notamment à cause de la tension sur l'oxygène médical.
De 317 nouveaux cas et 27 décès enregistrés jeudi, à 262 nouveaux cas et 19 décès samedi, et passant par 285 nouvelles contaminations et 20 morts déclarés vendredi, la commission de suivi de la pandémie confirme, via les chiffres annoncés quotidiennement, cette tendance baissière. Au niveau des laboratoires d'analyses médicales, ce n'est plus le rush. Plusieurs médecins biologistes nous ont confirmé que cela fait plus de dix jours qu'ils ne recevaient que peu de patients pour un dépistage.
Dans les services des maladies infectieuses et les services de réanimation, des lits restent vides au grand bonheur de tous les praticiens qui trouvent, dans cette période, un moment de répit. "Je peux vous confirmer cette tendance baissière. Les consultations quotidiennes au niveau des différents hôpitaux, des cabinets de pneumologie, de radiologie et de biologie confirment la tendance baissière car nous recevons de moins en moins de cas positifs et même les rares cas positifs ont moins de formes graves de la Covid-19", a indiqué le Dr Youcef Alloune, pneumophtisiologue, à Liberté.
Et d'expliquer : "Il est normal que l'on assiste à une baisse du nombre de cas positifs et de décès. C'est la courbe normale, voire typique de toute épidémie. La courbe en cloche indique qu'il y a eu une hausse des contaminations, le pic pendant plusieurs jours, puis une baisse des contaminations." Du coup, à la veille de la rentrée scolaire, les citoyens sont beaucoup plus soulagés. "Ces derniers jours, nous ne sommes pas obligés de connaître quelqu'un pour pouvoir hospitaliser un proche. Sur les réseaux sociaux, les annonces via lesquelles les internautes dont des patients ou leurs parents, proches ou amis demandent un concentrateur d'oxygène ou un médicament dont les anticoagulants ne se bousculent pas.
Ainsi nous sommes soulagés et nous nous concentrerons sur la rentrée des classes", nous dira Mohamed, un père de famille. Cependant, cette baisse, qui intervient après une période très difficile où les morts se comptaient par dizaines pendant plusieurs jours consécutifs, ne veut pas dire qu'il faut baisser la garde. En effet, les mesures de prévention doivent être respectées, notamment à l'approche de la rentrée scolaire. Mieux encore, la vaccination est, selon les spécialistes, très recommandée durant cette période de baisse.
"Les études et enquêtes récentes ont montré que la vaccination protège des formes graves et réduit significativement la mortalité, cependant, elle n'empêche pas la contamination ni le risque de contaminer autrui. C'est la raison pour laquelle, nous ne répéterons jamais assez qu'il faut rester vigilant et plaider pour une vaccination massive durant ces jours. Le taux de vaccination actuel reste faible et l'immunité collective préconisée n'est pas encore atteinte. Le risque d'une éventuelle quatrième vague est omniprésent", conclut le Dr Alloune.

FAOUZI SENOUSSAOUI


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