Algérie

La déchirure. Algérie de mon père, France de mon enfance de Touhami Moualek, (Roman) - Éditions Osmondes, Paris 2005



La déchirure. Algérie de mon père, France de mon enfance de Touhami Moualek, (Roman) - Éditions Osmondes, Paris 2005
Présentation

La déchirure, Algérie de mon père, France de mon enfance raconte une histoire d'amitié, puis d'amour entre un jeune et brillant Français d'origine algérienne et une jeune et jolie Française issue, de surcroît, d'un milieu aisé. Cet amour est-il possible ?

à travers cette histoire intense, passionnelle et de pure fiction, l'auteur s'interroge sur les rapports possibles entre deux communautés, l'une de culture occidentale, l'autre de culture orientale, et habitant le même pays. Sommes-nous entièrement maîtres de notre destin face au regard des autres ? Au nom de ses convictions religieuses, peut-on renoncer à ses sentiments ? Telles sont les questions soulevées par ce roman.
Les sentiments, si puissants soient-ils, peuvent-ils résister aux pesanteurs sociologiques, aux différences de cultures, de religion et de mode de vie ?
à une époque particulièrement sensible où les cultures s'interpénôtrent, parfois s'opposent, La déchirure, Algérie de mon père, France de mon enfance ouvre une voie vers plus de compréhension et de tolérance.
Ainsi, l'auteur crée le débat et nous invite à réfléchir sur le caractère multiracial d'une société française en devenir.
Comment les enfants, nés en France de famille de tradition musulmane vont-ils concilier l'appel de l'Algérie de leur père et la France de leur enfance?

Une après-midi sur la côte catalane, une véliplanchiste est sauvée de la noyade grâce à l’intervention d’un courageux nageur. Le coup de foudre entre les deux protagonistes (Hélène et Nabil) est immédiat. Mais leurs familles respectives vont s’opposer à cet amour. Une passion interdite pour ce brillant universitaire d’origine algérienne et la belle héritière de la bourgeoisie de province. Les deux familles sont unanimes. Chacun doit rester dans son milieu avec sa culture, sa religion pour le bien de tout le monde. Face aux pressions, aux pesanteurs sociologiques, les deux amants vont se séparer et un drame brisera leurs deux existences.
Histoire de fiction, le thème abordé dans la Déchirure n’en demeure pas moins un sujet de préoccupation pour l’auteur. « Il m’est très difficile de comprendre que l’on parle encore d’intégration à des jeunes nés en France ». Cette problématique de la double culture lui tient à coeur et l’a convaincu d’écrire ce roman. « J’ai construit ma vie en France, c’est mon pays, je souhaite y conserver ma religion, les richesses et la culture de mon pays de naissance, sans que cela ne nuise en rien à mon statut de citoyen à part entière », explique l’auteur.

Pourquoi « la déchirure » ?
Beaucoup de lecteurs m’ont posé cette question. Il est bien sûr toujours difficile de donner une explication probante sur le choix de tel ou tel titre que l’on attribuerait à un livre, un film, une pièce de théâtre, etc. Il s’agit, tout simplement, d’un titre lié à mon exil et aux souffrances ressenties. Parce que j’étais trop jeune pour pouvoir assumer ce déracinement, et assez âgé pour m’être déjà fabriqué beaucoup de souvenirs d’enfance indélébiles, vécus en Algérie. La déchirure est là, comme une cicatrice, toujours présente. Sans doute ne guérirais-je jamais de ce déchirement que provoque l’éloignement de sa terre natale. Mais « la déchirure » aussi parce que l’on ne grandit jamais sans blessure, sans coups portés parfois par ses propres amis.

Est-ce une autobiographie ? Ai-je vécu une histoire semblable ?

Sincèrement, non. Cela aurait pu l’être, mais ce n’est pas mon histoire personnelle. Ce que j’ai imaginé est assez simple. J’appartiens à deux cultures. Elles sont en moi ; je n’y peux rien, c’est comme ça. Je vis une grande souffrance continuelle, liée à leurs dures oppositions. Deux courants, parfois contraires, me font croire et douter, rire et pleurer, haïr et aimer. J’ai voulu exprimer ces deux violents courants qui m’habitent et font ma personnalité, certes rendue plus riche, mais aussi plus complexe.
J’ai donc donner une âme à ces deux courants. L’un est incarné par un homme, l’autre par une femme. Les incompréhensions, les douleurs, les trésors et les beautés des deux cultures auxquelles j’appartiens malgré moi, surgissent à travers les deux personnages du roman. Les émotions, les déchirements, les passions vécus par les deux héros traduisent les peines, les malaises, les terribles angoisses et tout ce que je puis ressentir intérieurement. Un choix entre ces deux civilisations m’est interdit puisque j’ai besoin des deux à la fois pour vivre.
Dans mon livre, les deux héros souffrent. Ils auraient eu tout pour être heureux, et pourtant ils sont malheureux. La vie est ainsi faite. Comme dans l’histoire de mon roman, je n’ai jamais pu allier ces deux « moi » qui hantent ma vie et la rendent si belle, si cruelle. Faut-il toujours souffrir pour être heureux ? Je serais tenté de répondre oui, par la force des choses…


Bonjour. Le livre : La Déchirure - Algérie de mon père, France de mon enfance, de touhami moualek n'est plus diffusé par les éditions Osmondes, mais par EDILIVRE APARIS (http://edilivre.com) Voir le blog : http://mtouhami.fr Je vous remercie
touhami moualek - Paris, France

30/08/2010 - 6255

Commentaires

J'ai lu la déchirure de touhami moualek. Effectivement, le sujet est brûlant et tout à fait d'actualité. Traité avec sensibilité et romantisme, ce roman a le mérite de poser la question du métissage, de la tolérance et de l'ouverture vers les autres, ainsi que celui du sujet inévitable du racisme. Les Français d'origine étrangère et notamment maghrébine sont les victimes d'un racisme latent et parfois virulent à leur encontre en France. L'intégration peine et les jeunes désespèrent. Je conseille ce livre aux Maghrébins, mais aussi aux Français de souche, car au delà de sa fiction il fait réfléchir.
Karim - PAO - paris
21/02/2008 - 938

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