Algérie

La Culture est mal lotie à Oran Des 'uvres offertes à l'Algérie ne trouvent pas de places à disposition



La Culture est mal lotie à Oran                                    Des 'uvres offertes à l'Algérie ne trouvent pas de places à disposition
De notre correspondant à Oran
Mohamed Ouanezar

En marge de la cérémonie de clôture de la deuxième Biennale méditerranéenne des arts contemporains, des artistes avaient manifesté leur souhait de léguer certaines de leurs 'uvres artistiques. Seulement, en l'absence d'un musée d'arts contemporains, les artistes étrangers ne pouvaient pas laisser leurs 'uvres entre les mains de ceux qui leur avaient refusé l'hospitalité de l'espace du musée Ahmed-Zabana d'Oran. Certaines de ces 'uvres valent jusqu'à plus de 60 000 euros et même davantage. C'est le cas de l''uvre de l'artiste espagnol, Guil, qui s'appelle Youpi. D'autres artistes algériens et étrangers de renommée avaient, également, rechigné à l'idée de voir leurs 'uvres entre les mains de ceux qui leur avaient fermé les portes de Santa Cruz et du palais du Bey. Scandaleux ! S'étaient écriés ces artistes face à une telle ineptie. Ce n'est pas la première fois que de telles pratiques sont signalées dans le secteur de la Culture. Plusieurs artistes et même proches collaborateurs ont fait les frais de cette directrice encombrante et intolérante. Des artistes qui travaillaient dans divers départements ont fini par jeter l'éponge et quitter les lieux pour d'autres cieux plus cléments, comme ce jeune sculpteur qui avait été harcelé quotidiennement. A Montréal, le jeune artiste algérien se fraye, progressivement, un chemin dans la célébrité et la gloire, grâce à ses 'uvres sur glace et autres matériaux de sa création. L'exemple du directeur du Palais de la culture qui avait été remercié et a même failli avoir des problèmes judiciaires, pour avoir eu l'audace d'activer sans aval et pour avoir ravi la vedette à sa supérieure. En un laps de temps record, ce jeune directeur du Palais de la culture a pu rendre vie à cet édifice et, surtout, mis en place des ateliers de théâtre, de musique, des clubs de poésie, aidé les associations et soutenu les efforts de ces dernières. Aujourd'hui, le Palais de la culture est catégoriquement mort et ça arrange tout le monde. Il faut dire que la direction de la Culture est boudée par l'exécutif de wilaya dans lequel l'actuelle directrice n'a siégé qu'en de rares occasions. Une direction mise en quarantaine et ignorée, à cause de problèmes d'incompétence et de stagnation. «La wilaya d'Oran avec son envergure, ses traditions, ses richesses et sa renommée artistiques et culturelles, doit mériter mieux et bénéficier d'une attention particulière. N'est pas directeur de la Culture d'une wilaya qui veut. Il est clair que cette directrice a été choisie pour des critères autres que ceux relatifs à la compétence et à la stature culturelle. Cela fait des années qu'elle est en place et les choses n'avancent pas», note un illustre intellectuel de la place d'Oran. Aujourd'hui, la culture oranaise se fraye un chemin en dehors des scènes officielles, empruntant les sentiers et canaux officieux pour s'exprimer et pouvoir subsister.


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