La cuisine algérienne figure dans le top 50 mondial, à la 26e place dans un classement élaboré par Taste Atlas. Elle devance tous les pays arabes, Maroc et Syrie compris. Ce classement qui a étonné de nombreux observateurs n'est pas du tout usurpé. Et pour cause, l'Algérie recèle un véritable trésor de recettes, avec en prime une grande diversité d'une région du pays à l'autre.Le voyage culinaire algérien peut facilement passer pour exceptionnel et si l'on doit goûter les principaux plats de chaque wilaya, on en aurait pour un péril d'une année au moins. Il n'est pas besoin de citer la très longue liste de la gastronomie nationale, mais l'on peut s'arrêter sur quelques villes, à l'image de Tlemcen, Oran, Alger, Blida, Béjaïa, Sétif ou encore Constantine et Annaba. Dans le Sud, chaque région, chaque recoin du vaste Sahara propose des mets qui enchantent n'importe quel visiteur.
La réalité est que Taste Atlas rend justice à une société qui, dans la discrétion et loin des tapages médiatiques, dont s'entourent d'autres pays, cultive un art culinaire très raffiné par moment et rustique d'un autre, selon que les mains qui les cuisinent sont issues du Nord, des Hauts- Plateaux ou du Grand Sud.
Cette discrétion, dont les Algériens en ont le secret, faut-il le souligner, n'a pas empêché l'émergence de nombreux plats algériens qui ont connu une prospérité à l'international, grâce à des chefs cuisiniers qui ont su charmer les papilles d'experts occidentaux, arabes et même africains.
Les connaisseurs, parmi lesquels on compte ceux de Taste Atlas, sont séduits par la composition harmonieuse de saveurs, d'épices et d'assaisonnement. C'est dire que la culture alimentaire algérienne existe bel et bien et fait le bonheur d'un peuple qui la pratique au quotidien chez lui parmi les siens.
Une chance exceptionnelle, lorsqu'on apprend que la gastronomie algérienne est dans le top 50 mondial. Elle n'a visiblement pas volé son classement qu'elle doit aussi à ses origines métissés entre des influences orientales d'un côté, andalouse de l'autre, le tout baignant dans une culture amazighe authentique, dont on retrouve les traces dans les 58 wilayas du pays, même si chaque région, parfois chaque village, se distingue par une touche particulière qui donne au même plat un plus de saveur par-ci ou une texture imprévisible par-là.
On retiendra, de toute les façons, une appétence des Algériens pour la découverte des variations d'un même plat qu'on consomme à Tlemcen et à Annaba.
Les goûts changent, les noms des plats aussi, mais jamais les ingrédients de base. Un étranger, et les experts de Taste Atlas en font partie, ne cachent pas leur ravissement en mettant à la bouche une cuillère, une fourchette ou un bout de pain trempé d'une sauce, dont les femmes algériennes ont hérité le savoir-faire.
Il faut savoir enfin que Taste Atlas est une plate-forme fondée en 2015 par un entrepreneur croate. Elle édite un classement annuel des meilleures cuisines traditionnelles. Ainsi, dans la version 2022 de ce classement, la gastronomie algérienne s'est hissée parmi cinquante meilleures cuisines en compétition. Ainsi, notre pays occupe actuellement la 26e place.
Quant à l'échelle arabe, la gastronomie algérienne occupe la première position.
À cet effet, l'Algérie a devancé l'art culinaire marocain. En plus de ceux tunisien, égyptien, syrien et libanais.
En outre, au niveau continental, notre pays s'est honorablement hissé à la seconde place, après l'Afrique du Sud.
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Posté Le : 06/06/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Saïd BOUCETTA
Source : www.lexpressiondz.com