Algérie

La crise s'installe



La plupart des concessionnaires sont à court de véhicules. "Les stocks sont vides, nous n'avons plus rien à proposer", affirme l'un d'eux au site d'information TSA. L'annonce, hier, du déblocage des licences d'importation de véhicules arrive donc à point nommé. Mais là aussi, le quota maximal de 15.000 véhicules semble largement inférieur aux attentes.La plupart des concessionnaires sont à court de véhicules. "Les stocks sont vides, nous n'avons plus rien à proposer", affirme l'un d'eux au site d'information TSA. L'annonce, hier, du déblocage des licences d'importation de véhicules arrive donc à point nommé. Mais là aussi, le quota maximal de 15.000 véhicules semble largement inférieur aux attentes.Certains font face à une situation extrême : les concessionnaires, par manque de produits à vendre, se voient obligés de fermer des succursales et agents de distribution. Ceci implique des licenciements en masse dans le secteur automobile."Nous avons trop de charges, nous sommes obligés de laisser des gens partir", déplore un concessionnaire majeur. Au total, l'ensemble du secteur emploie plus de 50.000 personnes, selon une estimation "prudente" de l'un des concessionnaires. D'autres sources évoquent un chiffre proche des 80.000 salariés."Toute la filière est menacée", s'alarme-t-il. Une réunion de l'Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), tenue mercredi dernier, a justement évoqué les menaces qui pèsent sur leur activité et les emplois dans le secteur. Par ailleurs, l'annonce, hier, de l'attribution des quotas d'importation de véhicules laisse les acteurs perplexes : "Nous verrons, nous n'avons rien reçu d'officiel", tempère un concessionnaire. Plus encore, une certaine incompréhension règne quant aux chiffres annoncés :"Chaque marque recevra un quota maximal de 15.000 véhicules", selon un responsable du ministère du Commerce. "Sur quelle base '", s'interroge le représentant de plusieurs grandes marques automobiles.Ce dernier n'a pas caché sa déception, estimant qu'un tel chiffre n'a pu prendre en compte la contribution aux impôts ou la création d'emplois, comme l'avait promis le gouvernement, poursuit-il. Le même s'interroge même sur la possibilité d'atteindre les 152.000 véhicules initialement prévus par les licences d'importation.Certains font face à une situation extrême : les concessionnaires, par manque de produits à vendre, se voient obligés de fermer des succursales et agents de distribution. Ceci implique des licenciements en masse dans le secteur automobile."Nous avons trop de charges, nous sommes obligés de laisser des gens partir", déplore un concessionnaire majeur. Au total, l'ensemble du secteur emploie plus de 50.000 personnes, selon une estimation "prudente" de l'un des concessionnaires. D'autres sources évoquent un chiffre proche des 80.000 salariés."Toute la filière est menacée", s'alarme-t-il. Une réunion de l'Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), tenue mercredi dernier, a justement évoqué les menaces qui pèsent sur leur activité et les emplois dans le secteur. Par ailleurs, l'annonce, hier, de l'attribution des quotas d'importation de véhicules laisse les acteurs perplexes : "Nous verrons, nous n'avons rien reçu d'officiel", tempère un concessionnaire. Plus encore, une certaine incompréhension règne quant aux chiffres annoncés :"Chaque marque recevra un quota maximal de 15.000 véhicules", selon un responsable du ministère du Commerce. "Sur quelle base '", s'interroge le représentant de plusieurs grandes marques automobiles.Ce dernier n'a pas caché sa déception, estimant qu'un tel chiffre n'a pu prendre en compte la contribution aux impôts ou la création d'emplois, comme l'avait promis le gouvernement, poursuit-il. Le même s'interroge même sur la possibilité d'atteindre les 152.000 véhicules initialement prévus par les licences d'importation.




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