La Crise prend fin à Ighil Ali (Bejaia)

Enfin une APC ! La municipalité d’Ighil Ali a dénoué enfin la situation de crise qui la caractérisait depuis les élections municipales du 29 novembre 2007. L’Assemblée populaire communale fonctionne désormais le plus normalement du monde. En effet, M. Bouhadi a été élu maire sur la liste du RND, avec une majorité relative. Plusieurs tentatives allant dans le sens de l’installation de l’exécutif communal avaient été entreprises, mais en vain, devant l’entêtement des autres élus. Récemment, M. Bouhadi a réussi le pari de convaincre ses pairs des autres tendances, notamment les élus du FFS, de faire partie du staff dirigeant. Ainsi, un poste de vice-président a été confié à un élu du FFS, et les présidences de plusieurs commissions attribuées à d’autres élus. Désormais, à Ighil Ali, on s’emploie à surmonter le retard accumulé dans le lancement des différents projets en souffrance. Rappelons que plusieurs APC de la wilaya de Bejaia n’arrivent toujours pas à dépasser l’écueil de la mise sur pied des exécutifs et des commissions devant plancher pour engager les différentes actions inscrites dans les programmes fixés. Dans certaines d’entre elles, les budgets ne sont toujours pas votés, ce qui commence à avoir un impact négatif sur la vie des citoyens, puisque certains P/APC se contentent de gérer uniquement les affaires courantes de la collectivité en attendant une solution qui ne viendra sûrement que sur une décision salvatrice de la part des autorités concernées. Un peu partout, on tente vaille que vaille de dénouer ce genre de situations en recourant aux comités de villages et au mouvement associatif. Une manière de faire pression sur les opposants à toute évolution heureuse. Il y a, en effet, certains élus qui se rejoignent sur des positions qui n’ont ni sens politique ni partisan : on bloque tout, juste pour le plaisir de bloquer ! A Bejaia, huit communes sont toujours paralysées en raison de la mésentente entre leur composante. Les plans de développement et autres projets sont de ce fait remis aux calendes grecques. Et ce sont les populations, en bute à d’énormes difficultés, qui en pâtissent. Il s’agit notamment des communes de Tinebdar, Souk El Tenine, Beni M’likeche, Kendira, Chemini Tifra et Adekar. Ali Karimou