La crise financière en débat
Au cours des journées portes ouvertes organisées pat l'Institut international Insim à Bouira, sur la formation et le conseil, des conférences-débats sous le thème « Les retombés de la crise financière mondiale sur les pays en développement » et « Crise financière mondiale : analyse et perspectives », ont été animées respectivement par deux économistes, le Dr Boudjemâa et Bouyahyaoui. Les animateurs diront que la crise financière s'est déclenchée depuis des années. Les informations financières (traitées et diffusées à l'échelle mondiale) créent des spéculations, une instabilité, une volatilité et une forte fluidité des capitaux et des effets de contagion qui favorisent le développement des crises financières et économiques, selon le Dr Boudjemâa qui enchaîne « la fluidité des investissements a fait que ces derniers sont devenus incontrôlables par le système bancaire ainsi que pour le système mondial international ». Concernant le commerce et l'économie mondiale, les conférenciers ont souligné qu'une baisse des échanges internationaux, un déficit budgétaire, le chômage, balancements des prix des matières premières et toute une instabilité politique sont à l'origine de la crise.L'Algérie est-t-elle à l'abri de cette crise financière mondiale ' M. Bouyahyaoui explique : « L'Algérie doit suivre une démarche bien orientée et stratégique, il faut être prudent pour faire face à la crise en cas où elle se développe ». Quant au Dr Boudjemaa, il dira que la crise actuelle n'est pas comparable à celle de 1929. A la fin de leurs interventions, les deux économistes ont proposé des recommandations afin d'offrir une meilleure régulation financière nationale et internationale. M. Bouyahyaoui dira dans ce sens que « les cellules de veille et de prospective doivent être mises en place afin d'améliorer l'information des contrôleurs et des marchés ». Ils ajouteront qu'il faudrait adopter une stratégie de stabilité financière pour atteindre les objectifs politiques monétaires. Selon lui, le système monétaire international nécessite une nouvelle architecture financière pour améliorer les mécanismes de contrôle.
Posté Le : 29/06/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ghania Mokdad
Source : www.elwatan.com