« La crise du secteur prendra fin en 2020 »

Invitée, hier, par la rédaction de la Radio nationale Chaîne I, Mme Benghebrit. a indiqué que le secteur de l'éducation connaît de nombreux problèmes qui ne peuvent être résolus que par le dialogue et en y consacrant le temps nécessaire. « Il ne faut pas refaire les erreurs du passé quand le dossier du statut particulier a été traité dans l'urgence. On fixe un seuil de 5 années pour élaborer un statut, mais cela ne veut pas dire qu'on va se croiser les bras pendant cette durée. On continue à prendre en charge les problèmes d'urgence qui relèvent de nos prérogatives », a-t-elle précisé. « Je suis sûre qu'en 2020, la crise du secteur prendra fin et nous aurons une école qui réponde aux aspirations de tous les Algériens »,a-t-elle ajouté. Expliquant son plan d'action, la ministre a rappelé avoir mis en place un programme qui permet des rencontres périodiques avec les partenaires sociaux pour identifier et examiner les dossiers avec précision. « J'ai convoqué tous les représentants des syndicats pour qu'à mon tour, je pose tous les problèmes que rencontre le ministère dans le traitement des dossiers », a-t-elle souligné. Au sujet des revendications des syndicats, et concernant la promotion des enseignants selon leur ancienneté, la ministre a précisé que celle-ci ne peut être appliquée, car la Fonction publique requiert la formation pour la promotion. Pour la retraite après 25 ans de service, elle a souligné que celle-ci est « inacceptable ». Concernant le retard dans les cours, la ministre a fait endosser la situation aux enseignants. Il n'incombe pas au ministère et à l'administration, mais aux enseignants qui ont la pleine liberté d'exécuter le programme. « Nous nous efforçons d'offrir les meilleurs moyens pour les enseignants pour qu'ils puissent travailler dans les meilleures conditions », a-t-elle noté, affirmant que les textes réglementaires relatifs à la prime de rendement et à la valorisation des heures supplémentaires étaient au niveau du gouvernement.