Algérie

La crise diplomatique s'aggrave: Acharnement français contre l'Algérie



Rien ne va plus entre Alger et Paris. Alors que les tensions se ravivent entre les deux pays, la France officielle, engluée dans une grave crise politique et institutionnelle, fait diversion en s'en prenant une nouvelle fois à l'Algérie qui a retiré son ambassadeur en poste dans la capitale française depuis plus de cinq mois.

L'attaque frontale d'une chaîne TV française contre la Grande mosquée de Paris constitue un grave dérapage qui met à nu une France haineuse et revancharde à l'égard d'un pays qui refuse crânement de céder un iota de sa liberté et son indépendance de décision.

Ce qui semble être des représailles dans le cadre de «l'affaire Boualem Sansal», la communauté algérienne est la cible d'attaques en règle de la part de l'extrême-droite qui se déchaine contre l'Algérie, une nouvelle cabale anti-algérienne relayée par des médias et les services de sécurité français.

Dernière «banderille» en date, celle de Macron qui a estimé, hier lundi, que l'Algérie se «déshonore» en ne libérant pas Boualem Sansal. «L'Algérie que nous aimons tant et avec laquelle nous partageons tant d'enfants et tant d'histoires entre dans une histoire qui la déshonore, à empêcher un homme gravement malade de se soigner. Ce n'est pas à la hauteur de ce qu'elle est», a-t-il dit devant les ambassadeurs français réunis à l'Elysée. «Et nous qui aimons le peuple algérien et son histoire, je demande instamment à son gouvernement de libérer Boualem Sansal». Le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a quant à lui émis dimanche des «doutes» sur la volonté d'Alger de respecter la feuille de route des relations bilatérales franco-algériennes, répétant aussi ses préoccupations concernant Boualem Sansal. «Nous avons en 2022 (...) rédigé une feuille de route (...), nous tenons à ce (qu'elle) puisse être suivie», a déclaré le locataire du Quai d'Orsay lors d'un entretien sur une radio française. «Mais nous observons des postures, des décisions de la part des autorités algériennes qui nous permettent de douter de l'intention des Algériens de se tenir à cette feuille de route». «Nous souhaitons entretenir les meilleures relations avec l'Algérie (...) mais ce n'est pas le cas aujourd'hui», selon les propos attribués au ministre français. « Il m'a frappé et a pleuré, il m'a devancé et s'est plaint de moi », dit un adage bien de chez nous. Le MAE français s'est déclaré «comme le président Macron très préoccupé par le fait que la demande de libération adressée par Boualem Sansal et ses avocats a été rejetée».

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait évoqué pour la première fois, en décembre dernier, le cas Sansal, le qualifiant d'»imposteur» envoyé par la France. Le concerné est poursuivi en vertu de l'article 87 bis du code pénal, qui sanctionne «comme acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sûreté de l'Etat, l'intégrité du territoire, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions».




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