La crise de la zone euro et le marché de l'énergie au coeur du G8

Le président Barack Obama a indiqué samedi que la crise de la dette de la zone euro et le marché de l'énergie sont les principaux sujets économiques discutés au sommet de deux jours du G8, ouvert vendredi soir à Camp David, dans le Maryland.
Partisan de la croissance et de la lutte contre les déficits budgétaires, le chef de la Maison-Blanche a déclaré devant les autres dirigeants des pays les plus industrialisés du monde qu'il y a une détermination au sein du G8 pour que la croissance et la stabilité ainsi que le consolidation budgétaire fassent partie d'un paquet global pour juguler la crise et consolider la croissance économique encore fragile.
Le président américain a fait cette déclaration alors qu'au sein de la zone euro se confrontent deux approches : celle de la croissance et celle de l'austérité.
Pour les tenants de la croissance, il faut davantage de relance par l'Etat, alors que les partisans de l'austérité, dont l'Allemagne, avancent que les marchés surveillent le lourd endettement des Etats, et que ces derniers doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour se désendetter le plus rapidement possible.
Mais cette position de M. Obama reflète son inquiétude de voir la crise européenne compromettre la légère reprise économique aux Etats-unis et mettre en danger ses chances de remporter un second mandat présidentiel en novembre prochain.
Par ailleurs, M. Obama a fait savoir que le G8 se penche également sur l'incertitude dans les marchés de l'énergie et comment nous pouvons aider à résoudre certaines de ces questions . En examinant la question de la hausse des cours pétroliers et l'impact de l'embargo pétrolier contre l'Iran, il s'agit pour le G8 de débattre des réserves stratégiques de pétrole et d'options dont ils pourraient disposer pour juguler les prix.
Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne avaient évoqué, il y a quelques mois, la possibilité de libérer de concert une partie de leurs stocks pétroliers stratégiques.