Algérie

La crise de la pomme de terre "fabriquée" '



La crise de la pomme de terre
Les professionnels de la filière pomme de terre ont récidivé pour dénoncer l'augmentation brutale des prix de la pomme de terre. Ils déplorent que cette crise ait été fabriquée de bout en bout.Les professionnels de la filière pomme de terre ont récidivé pour dénoncer l'augmentation brutale des prix de la pomme de terre. Ils déplorent que cette crise ait été fabriquée de bout en bout.C'est ce que révèle Kedmani Hassan, président du conseil régional de la filière de pomme de terre dans une déclaration publique où il regrette que « la crise de pomme terre a été actionnée par des intermédiaires qui ont élevé les prix suite aux dommages causés aux excédents de récoltes qui n'avaient pas trouvé preneurs ». Outre l'aléa climatique, le responsable situe le niveau des augmentations des prix et leur retour à un niveau acceptable pour la consommation « à l'absence d'un encadrement de la filière.C'est au moment où les prix de la semence et des graines ont augmenté que le prix continue d'osciller dans une moyenne de 35 à 40 DA ». C'est une aberration. Ce qui met également en évidence un déficit et un manque-à-gagner supporté uniquement par les fellahs. Il faut se rendre compte que la production s'est nettement améliorée dans 30 wilayas. « Ce qui est grave dans cette affaire, c'est que jamais un stockage de pommes de terre n'a été aussi long, ce qui a fait perdre des tonnes de ce produit » note un membre du conseil inter-professionnel de la filière de pomme de terre.Ce dernier déplore les mics-macs de certains producteurs qui ont « stocké plus qu'il n'en faut et ont décidé de vendre une quantité plus chère durant le mois d'octobre à novembre ». Ce qui a obligé le ministère de l'Agriculture à activer le plan Syrpalac pour mettre le produit disponible et au prix habituel du marché. La situation risque-t-elle de se poser encore une autre fois 'Les professionnels de la filière sont d'accord pour que l'enquête lancée par le ministère de tutelle puisse livrer tous les secrets sur cette opération qualifiée de « frauduleuse » par les producteurs qui activent dans le conseil inter-professionnel de la filière.Ils signalent dans cet ordre d'idées que certains mus par le gain facile ont réduit considérablement leur surface de culture au moment où la consommation a atteint fatalement son pic. Pourtant, l'Etat a concédé beaucoup au secteur. Le crédit « Rfik » est destiné aux producteurs qui souhaitent étendre leurs activités. Ces crédits sans taux d'intérêts sont accordés avec une facilité de remboursement sans tracasseries.Une autre enquête serait souhaitable pour connaitre qui a bénéficié réellement de ces crédits et subventions alors que le produit lui-même a connu un renchérissement délibéré sans commune mesure avec les résultats attendus pour cette filière.Les producteurs de la pomme de terre éspèrent ainsi un coup de balai pour le secteur. Ils souhaitent revoir le prix de référence que l'Etat fixe à 23 DA qui n'aide pas vraiment les fellahs. En plus, il faudra attendre la prochaine campagne de janvier pour voir si réellement la crise de novembre sur la pomme de terre ne resurgira pas. En tous cas, le ministère assure que l'offre pour ces mois est stable et le prix se situera entre 40 et 50 DA.C'est ce que révèle Kedmani Hassan, président du conseil régional de la filière de pomme de terre dans une déclaration publique où il regrette que « la crise de pomme terre a été actionnée par des intermédiaires qui ont élevé les prix suite aux dommages causés aux excédents de récoltes qui n'avaient pas trouvé preneurs ». Outre l'aléa climatique, le responsable situe le niveau des augmentations des prix et leur retour à un niveau acceptable pour la consommation « à l'absence d'un encadrement de la filière.C'est au moment où les prix de la semence et des graines ont augmenté que le prix continue d'osciller dans une moyenne de 35 à 40 DA ». C'est une aberration. Ce qui met également en évidence un déficit et un manque-à-gagner supporté uniquement par les fellahs. Il faut se rendre compte que la production s'est nettement améliorée dans 30 wilayas. « Ce qui est grave dans cette affaire, c'est que jamais un stockage de pommes de terre n'a été aussi long, ce qui a fait perdre des tonnes de ce produit » note un membre du conseil inter-professionnel de la filière de pomme de terre.Ce dernier déplore les mics-macs de certains producteurs qui ont « stocké plus qu'il n'en faut et ont décidé de vendre une quantité plus chère durant le mois d'octobre à novembre ». Ce qui a obligé le ministère de l'Agriculture à activer le plan Syrpalac pour mettre le produit disponible et au prix habituel du marché. La situation risque-t-elle de se poser encore une autre fois 'Les professionnels de la filière sont d'accord pour que l'enquête lancée par le ministère de tutelle puisse livrer tous les secrets sur cette opération qualifiée de « frauduleuse » par les producteurs qui activent dans le conseil inter-professionnel de la filière.Ils signalent dans cet ordre d'idées que certains mus par le gain facile ont réduit considérablement leur surface de culture au moment où la consommation a atteint fatalement son pic. Pourtant, l'Etat a concédé beaucoup au secteur. Le crédit « Rfik » est destiné aux producteurs qui souhaitent étendre leurs activités. Ces crédits sans taux d'intérêts sont accordés avec une facilité de remboursement sans tracasseries.Une autre enquête serait souhaitable pour connaitre qui a bénéficié réellement de ces crédits et subventions alors que le produit lui-même a connu un renchérissement délibéré sans commune mesure avec les résultats attendus pour cette filière.Les producteurs de la pomme de terre éspèrent ainsi un coup de balai pour le secteur. Ils souhaitent revoir le prix de référence que l'Etat fixe à 23 DA qui n'aide pas vraiment les fellahs. En plus, il faudra attendre la prochaine campagne de janvier pour voir si réellement la crise de novembre sur la pomme de terre ne resurgira pas. En tous cas, le ministère assure que l'offre pour ces mois est stable et le prix se situera entre 40 et 50 DA.




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