Algérie

La crise alimentaire loin d'être finie Flambée des Prix des matières premières


La crise alimentaire loin d'être finie                                    Flambée des Prix des matières premières
Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a prévenu mardi que "la crise alimentaire est loin d'être finie", appelant le G20 à ne pas s'occuper uniquement des banques et de la dette mais aussi des millions d'êtres humains souffrant de la faim.
Le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, a prévenu mardi que "la crise alimentaire est loin d'être finie", appelant le G20 à ne pas s'occuper uniquement des banques et de la dette mais aussi des millions d'êtres humains souffrant de la faim.
Après l'ONU, c'est, ainsi, au tour de la BM d'exhorter le G20, qui réunit les 20 plus grandes puissances économiques du monde, à accorder la priorité à la sécurité alimentaire, en prévision du sommet de ce groupe qui se tiendra les 3 et 4 novembre à Cannes (France).
Pour l'institution de Bretton Woods, le maintien de la hausse des prix des produits alimentaires conjugué à une certaine volatilité, frappe durement les pays les plus pauvres et accroît les tensions sur l'économie mondiale.
Le nouveau rapport Food Price Watch de la BM, publié à la veille du sommet du G20, constate que si l'indice des prix alimentaires de cette institution financière a enregistré un repli marginal de 1% en septembre dernier, il dépasse encore de 19% son niveau de septembre 2010.
"La crise alimentaire est loin d'être finie", a mis en garde le patron de la BM qui observe que "les prix restent volatils et des millions d'êtres humains en subissent toujours les conséquences".
A cet effet, ajoute-t-il, "la Banque mondiale s'est rapprochée de la présidence française du G20 et des organisations internationales partenaires pour décider d'actions de protection des plus vulnérables contre les effets délétères de cette volatilité et pour s'attaquer à certaines racines de ce phénomène".
M. Zoellick a soutenu qu'"il ne suffit pas de s'occuper des banques et de la dette pour conjurer la crise, car des millions d'êtres humains affamés et mal nourris vivent une crise au quotidien", tout en estimant que le prochain sommet du G20 "peut et doit prendre des mesures pour répondre à leurs besoins".
Selon le rapport trimestriel Food Price Watch, les prix des céréales ont augmenté de 30% entre septembre 2010 et septembre 2011, le maïs progressant de 43%, le riz de 26% et le blé de 16%, alors que l'huile de soja s'est renchérie de 26%.
Autre facteur défavorable, les inondations récentes en Thaïlande, les pires depuis 50 ans, qui pourraient renforcer les incertitudes à court terme, avec des pertes totales de production estimées entre 16 et 24%.
Après l'ONU, c'est, ainsi, au tour de la BM d'exhorter le G20, qui réunit les 20 plus grandes puissances économiques du monde, à accorder la priorité à la sécurité alimentaire, en prévision du sommet de ce groupe qui se tiendra les 3 et 4 novembre à Cannes (France).
Pour l'institution de Bretton Woods, le maintien de la hausse des prix des produits alimentaires conjugué à une certaine volatilité, frappe durement les pays les plus pauvres et accroît les tensions sur l'économie mondiale.
Le nouveau rapport Food Price Watch de la BM, publié à la veille du sommet du G20, constate que si l'indice des prix alimentaires de cette institution financière a enregistré un repli marginal de 1% en septembre dernier, il dépasse encore de 19% son niveau de septembre 2010.
"La crise alimentaire est loin d'être finie", a mis en garde le patron de la BM qui observe que "les prix restent volatils et des millions d'êtres humains en subissent toujours les conséquences".
A cet effet, ajoute-t-il, "la Banque mondiale s'est rapprochée de la présidence française du G20 et des organisations internationales partenaires pour décider d'actions de protection des plus vulnérables contre les effets délétères de cette volatilité et pour s'attaquer à certaines racines de ce phénomène".
M. Zoellick a soutenu qu'"il ne suffit pas de s'occuper des banques et de la dette pour conjurer la crise, car des millions d'êtres humains affamés et mal nourris vivent une crise au quotidien", tout en estimant que le prochain sommet du G20 "peut et doit prendre des mesures pour répondre à leurs besoins".
Selon le rapport trimestriel Food Price Watch, les prix des céréales ont augmenté de 30% entre septembre 2010 et septembre 2011, le maïs progressant de 43%, le riz de 26% et le blé de 16%, alors que l'huile de soja s'est renchérie de 26%.
Autre facteur défavorable, les inondations récentes en Thaïlande, les pires depuis 50 ans, qui pourraient renforcer les incertitudes à court terme, avec des pertes totales de production estimées entre 16 et 24%.
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