La crédibilité d'une vision

L'histoire humaine nous a toujours enseigné que toutes les civilisations modernes ou anciennes étaient de l'?uvre humaine.Chacune de ces civilisations a connu l'effet miroir de son combat, en réalisant des exploits et des changements inespérés. Ceux-ci ont été grâce à des stratèges connus dans les mouvements populaires. Lors des débats législatifs, nous avons assisté à des représentations chimères en matière de programme alternatif. Les propositions restaient souvent vagues, même parfois silencieuses sur leurs crédibilités. L'avortement de ces précisions est dû pour des raisons multiples. La maturité politique de nos élites n'est pas encore consolidée. On constate parfois qu'ils ont peur d'affirmer clairement leurs convictions. En se référant à des problèmes déjà connus sans apporter les solutions convoitées par le peuple. Ces élites ne manifestent pas leur soutien, leur détermination à préciser les erreurs, ou en les rassurant à se rapprocher de leur programme.
Sur le plan social, leur programme est emboîté par le fait qu'il ne répond pas aux angoisses des citoyens. Aux soucis récurrents relatifs au chômage, la délinquance en puissance, la violence qui prend de l'ampleur dans nos écoles. Sans oublier l'enseignement qui vit seulement de ses cendres, bien qu'il soit une colonne vertébrale incontournable. Voyant encore, nos centres de formation qui fabriquent des stagiaires vides en fin de parcours professionnel. Cela dit les partis politiques ne jouent pas le rôle d'accompagnateurs sociaux. Les charges sociales, les impôts, les augmentations inexpliquées des commerçants et grossistes, rien n'arrête ces crimes socio-économiques. Leur culture est le pouvoir de l'argent, puis en finir avec les gens à faibles revenus. Sur le plan environnemental, c'est le sujet abstrait auquel les partis politiques ne confèrent aucune importance majeure. Et pourtant on a besoin d'air, d'eau et d'arbres.
Nos villes sont saturées d'ordures partout. A ciel ouvert, au regard de nos dirigeants municipaux, le geste reste muet. L'environnement crie à l'aide, crie âme charitable.... âme... âm... néant ! Jadis, les cours d'eau étaient synonymes de repos, de gaieté et de plaisir. Maintenant, ces lieux sont devenus hostiles et horribles au regard. Ces agressions ont changé beaucoup nos habitudes et nos comportements, en les laissant couler dans l'oubli et dans l'indifférence. Sur le plan économique, nos élites ne parlent pas du pouvoir d'achat qui s'affaiblit de plus en plus et de l'indice d'inflation qui ne cesse de battre des records.
Le marché économique échappe à tout contrôle juridique, car les directives ne sont plus appliquées par les responsables directs. Que doit-on dire de ces centaines de milliers de personnes qui n'ont pas trouvé une bonbonne de gaz pour se chauffer lors des dernières intempéries, alors que nous sommes un pays producteur ' Jusqu'à quand doit-on vivre avec ces bouteilles de butane à risques répétitifs ' Soyons consciencieux, soyons humains envers nous-mêmes. On doit penser aux générations futures. Nous devons avoir une relève qui sache manier le verbe et donner plus de liberté à nos idées. Nous avons besoin de concevoir nous-mêmes le profil économique à suivre, car en personnalisant un système qui marche suivant nos valeurs et nos capacités, nous serons sûrs de laisser l'avenir social et économique sur des bases stables. On ne peut que voir ces krachs boursiers et financiers qui sont en train d'infecter les pays occidentaux. La rigueur de notre vision doit être pour nos prochains. Je crois que nous sommes dans une passe de voir loin afin d'assurer aux autres la joie de vivre.