La course contre la montre

Certains clubs professionnels ne lésinent pas sur les moyens pour monter une équipe capable de jouer les premiers rôles.
Certains autres, ne pouvant suivre la cadence infernale imposée par les premiers cités, se contentent de colmater les brèches à travers des recrutements un peu à la hâte, et enfin des clubs, qui n'ont pas de poids financier, se préparent dans l'anonymat avec l'espoir de jouer aux troubles-fêtes. Le football est ainsi fait et on n'y peut rien. L'argent est le nerf de la guerre que ce soit au Brésil, en Espagne, en Italie ou en Algérie. Cette comparaison n'a pas sa raison d'être, certes, mais c'est juste pour expliquer que le football ne peut pas fonctionner sans argent. A la différence que dans ces pays, on met le paquet pour attirer les grands joueurs. On mise sur les meilleurs et on les paye en conséquence. Ce n'est pas la peine de dresser un tableau puisque tout le monde est branché sur les championnats étrangers et tout le monde sait que l'argent du recrutement n'est pas jeté par la fenêtre. Contrairement à notre pays où les responsables des clubs misent sur les mauvais chevaux à coups de milliards. Ce n'est pas la peine de citer des noms puisque ce n'est qu'un secret de polichinelle. Ailleurs, où l'éthique sportive est scrupuleusement respectée, on ne gaspille pas l'argent pour les beaux yeux des uns et des autres, en Algérie, presque tous les joueurs signent des contrats d'une année. Chaque année que dieu fait, les joueurs algériens touchent le gros lot sans aucune contrepartie. En Europe par exemple, les contrats d'une année sont très rares et on les accorde généralement aux joueurs âgés, en fin de carrière. Le comble, c'est que ça dure depuis des décennies et personne ne pense à mettre fin à cette gabegie par des dirigeants et des joueurs sans foi ni loi. Leur seul objectif demeure l'argent et bizarrement, ils sont encouragés dans leur besogne puisque personne ne crie au scandale. Pauvre football.