Algérie

La Cour constitutionnelle a reçu 4 recours



La Cour constitutionnelle a reçu 4 recours
Le 7 septembre prochain, combien seront-ils à soumettre leur candidature à la Présidence de la République au vote des électeurs ? C'est la Cour constitutionnelle qui l'annoncera après avoir procédé, dans un délai de 7 jours au maximum, à l'examen des dossiers des candidats et au traitement des recours introduits par des prétendants à la candidature dont les dossiers ont été rejetés par l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE). Depuis l'annonce, jeudi, par l'ANIE, des trois dossiers de candidature acceptés et des 13 rejetés, pour la Présidentielle du 7 septembre, la Cour constitutionnelle a reçu quatre recours de prétendants, dont l'identité n'a pas été révélée.
Le directeur général par intérim des affaires juridiques et de la justice constitutionnelle, M. Ahmed Ibrahim Boukhari, a fait savoir avant-hier vendredi que la réception des recours des prétendants à la candidature à la Présidentielle du 7 septembre dont les dossiers ont été rejetés par l'ANIE se poursuivait, faisant état de «quatre (4) recours introduits jusqu'à présent». C'est donc à l'issue de l'examen des dossiers de candidature et des recours, que l'on connaîtra la liste finale des candidats retenus qui sera annoncée par la Cour constitutionnelle.
Une phase décisive du processus électoral s'ouvrira ensuite puisqu'il s'agit de la période de la campagne électorale qui commencera vingt-trois jours avant la date du scrutin et s'achèvera trois jours avant la date du scrutin.
Jeudi, après avoir appris que leurs candidatures avaient été retenues par l'ANIE, du fait qu'ils ont rempli les conditions contenues dans la loi organique relative au régime électoral, le président du MSP, Abdelaali Hassani Cherif, et le premier secrétaire national du FFS, Youcef Aouchiche, se sont adressés à la presse et ont laissé entendre ce que sera le contenu de leur campagne électorale.
Ainsi, le président du MSP a affirmé que cette échéance était une «opportunité de poursuivre la voie tracée par la Déclaration du 1er Novembre 1954, de construire une économie forte à même de réaliser le bien-être des Algériens et de préserver la sécurité sociale» pour notre pays. Il fera des tournées à l'intérieur comme à l'extérieur du pays pour exposer et expliquer son programme tout en sensibilisant, a-t-il dit, les électeurs à l'importance de cette élection.
Quant au premier secrétaire national du FFS, il a carrément affirmé que sa candidature à cette échéance présidentielle était porteuse d'un projet national et d'un message d'espoir en des lendemains meilleurs pour tous les Algériens. Youcef Aouchiche représentera, à l'occasion de l'élection présidentielle, «le courant national démocratique, progressiste et moderniste». C'est clair. Il compte faire de cette échéance «une opportunité pour raviver le débat public».
Pour sa part, Abdelmadjid Tebboune, dont la candidature a également été retenue par l'ANIE, avait fait savoir, en annonçant son intention de se présenter pour un deuxième mandat présidentiel, lors de son entrevue médiatique périodique au Palais du peuple, diffusée jeudi 11 juillet 2024, que son programme électoral sera consacré au parachèvement des réalisations et aux efforts visant à mener l'Algérie à bon port.
Il estime que l'Algérie est aujourd'hui «un pays redouté militairement, politiquement et sur d'autres plans» et «tout le monde reconnaît ses exploits, l'adversaire avant l'ami», soulignant que la prochaine étape, s'il est plébiscité par le peuple, sera consacrée à «l'ancrage de ce qui a été initié».
Le président de la République a rappelé, dans ce contexte, que son mandat actuel avait en fait été réduit à deux ans et demi, les efforts ayant été concentrés, les deux premières années, sur la lutte contre la issaba et les répercussions de la pandémie de la Covid-19.
Toutefois, c'est la campagne électorale qui permettra aux candidats de présenter leurs programmes présidentiels et de tenter de convaincre les électeurs.
Le contexte international actuel met en évidence de la façon la plus nette les défis qui se posent à l'Algérie et les menaces qui pèsent ou se profilent sur les acquis accumulés depuis l'indépendance.
Il s'agit de renforcer le front interne pour préserver la stabilité indispensable au développement économique et social, construit avec des capacités nationales et au service de l'intérêt national et du peuple algérien.
Que proposeront les candidats dans cette perspective ? Ce sera à eux à le dire en exposant leurs programmes électoraux. Lakhdar A.


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