La coupure de l'énergie électrique de trop

Les coupures d'électricité sont tout sauf une «denrée» insolite dans la wilaya de Tipasa. Il n'y a pas un jour sans qu'elles se produisent. Parfois, plusieurs fois dans la même journée. Comme dans un souci d'égalité présumée entre tous les habitants de la wilaya, elles touchent pratiquement toutes les communes de la wilaya, qui sont, à titre indicatif, au nombre de 28.Dire qu'elles sont source de morosité pour ceux qui les supportent est un stéréotype sur lequel il serait ennuyeux, tant la matière a été approchée en long, en large et en travers dans les divers titres de la presse nationale, d'y revenir. Indemne à interpeller que cela ne semble pas du tout embarrasser les responsables de la Direction de distribution de Tipasa de la SDA (Société de distribution de l'électricité et du gaz d'Alger), une des sociétés dont se compose le groupe SONELGAZ. Ces derniers sont empressés, face à la récurrence de ce problème qui remonte à de nombreuses années, dans un repos désarmant. Si d'une façon familière les citoyens de la wilaya se modèrent, face à cette désagréable situation : des coupures et carences caractérisée de réflexe des responsables locaux de la « SONELGAZ », de prendre leur mal en patience, non sans néanmoins traiter, dans le même temps, de tous les noms d'oiseaux lesdits responsables, en revanche, il arrive quelquefois qu'ils regimbent. Comme cela s'est produit, lundi 26 août 2013, en début de soirée à Haoud Erroumane (Bassin-Romain), un des quartiers de Fouka, une ville de la partie est de la wilaya. Indignés par la survenue, peu avant 19 heures, d'une nouvelle coupure d'électricité, des groupes compacts de jeunes de ce vaste quartier campé dans la partie basse de la ville, en bordure de la route descendant vers Fouka-Marine, ont bloqué ledit axe routier. Un blocage qui n'a été levé qu'aux environs de 20 heures, selon nos sources, après que les responsables de la Sûreté de daïra de Fouka, qui se sont déplacés sur les lieux accompagnés d'importants effectifs de police, se soient portés garants du rétablissement du courant électrique dans l'heure qui allait suivre. Ce qui a effectivement eu lieu dans les délais fixés. Toujours à propos de ces coupures d'électricité, les habitants des communes d'Aïn Tagouraït, Bou Haroun, Khemisti et une partie de celle de Bou Ismaïl, qui en savent un bon bout sur le problème tant ils le vivent presque journellement, ont eu à en subir, durant les nuits du vendredi 22 au samedi 23 et lundi 26 au mardi 27 août, une autre qui aura duré au moins deux heures. Ne pouvant utiliser ni climatiseur ni ventilateur, les habitants de ces localités ont souffert le martyre du fait de la chaleur qu'il a fait ces nuits-là.