Algérie

La Côte d'Ivoire divise l'Afrique



L'unité montrée par le continent face à  la crise ivoirienne jusqu'ici se fissure. Les temps où les responsables militaires de la Cédéao se disent prêts à  une intervention militaire pour chasser Laurent Gbagbo semblent terminés. Le Ghana, le Togo, l'Angola, l'Afrique du Sud sont ouvertement hostiles à  une intervention armée en Côte d'Ivoire.  Certains dirigeants sont contre la décision de l'ONU de reconnaître Alassane Ouattara. D'autres veulent une enquête de l'UA sur le scrutin du 28 novembre. Le président ougandais, Yoweri Museveni qualifie de «simplistes» les déclarations de l'ONU sur la victoire d'Alassane Ouattara.  Jacob Zuma, son homologue sud-africain, voit des «contradictions» dans les résultats de l'élection et le président en exercice de l'UA lui-même, le Malawite Binguwa Mutharika, s'est engagé, à  l'issue d'un déplacement surprise mardi à  Abidjan, à  présenter les «propositions» de son «frère et ami» Gbagbo lors du sommet africain. Autre signe de désaccord : Railla Odinga, le médiateur de l'Union africaine dans la crise ivoirienne. Le Premier ministre kenyan, qui avait suggéré l'emploi de la manière forte si Gbagbo s'entêtait, estime maintenant que «Â monsieur Laurent Gbagbo »Â  et que le «Â président élu Ouattara »Â  «doivent négocier face à  face». Gbagbo, qui affirme depuis des semaines que le temps joue en sa faveur, finira-t-il par àªtre conforté dans son fauteuil présidentiel par ces atermoiements '


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