Algérie

La corruption est passée du « bakchich » et de la « Tchipa » à la « Chkara » En raison de l'inefficacité des systèmes de contrôle et l'augmentation du budget de l'équipement public



La corruption est passée du « bakchich » et de la « Tchipa » à la « Chkara »                                    En raison de l'inefficacité des systèmes de contrôle et l'augmentation du budget de l'équipement public
L'expression « Tchipa » a été remplacée ces dernières années dans mes déclarations des ministres, des parlementaires et des sportifs par un autre mot « Chkara », signe de l'ampleur qu'a pris par la corruption et qui est proportionnelle à l'augmentation des revenus du trésor public et des marchés publics.
Le président de la république avait appelé au début de son troisième mandat à lutter contre la corruption et le népotisme, ce qui est une reconnaissance de sa part que ces phénomènes ont pris des proportions qu'il est difficile d'ignorer. Mais aucune commission n'a été constituée pour soutenir cette initiative du président, ce qui suscite de nombreuses interrogations sur les raisons d'un tel retard, dont le fait que les proportions de la corruption font que s'y opposer serait un acte suicidaire. Le résultat est que toutes les « campagnes d'assainissement » lancées par l'état n'ont pas réellement cherché les sources de cette corruption, ce qui indique qu'il n'y a pas de volonté de lutter contre la corruption à aucun niveau de l'état. Ce qui nourrit cette conviction et que toutes les affaires de corruption dans lesquels sont impliqués plus d'un haut cadre du gouvernement et dans plus d'un ministère sont traité comme si c'étaient les premières alors que n'importe quel algérien sait que la corruption a pris de dangereuses proportions et qu'aucune institution ou ministère n'e est à l'abri, à tel point que l'organisation « transparency international » n'a plus besoin de réviser ses rapports précédant sur la corruption en Algérie, puisque la situation n'a pas changé, et qu'au contraire « la richesse excessive » a augmenté de façon inquiétante et en un temps record. Les algériens ne parlent ces dernières années de « tchipa » ou de « bakchich » qui sont versés pour remporter des marchés et des projets, mais de « chkara » pour l'achat de sièges au parlement ou pour obtenir des postes dans des partis, ce qui est un autre niveau de corruption, ou le pouvoir s'est allier à la « chakara » pour donner naissance des barons qui appliquent à leur manière du slogan de l'économie de marché « laisse le travailler (piller) laisse le passer ».


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