Algérie

La corruption coûte 50 milliards de dollars à l'Afrique annuellement


Vaincre la corruption, une voie durable pour latransformation de l'Afrique", est le thème choisi pour latenue du 31e sommet deschefs d'Etats et gouvernementde l'Union africaine, les 1er et 2juillet, dans la capitale mauritanienne Nouakchott.Vaincre la corruption, une voie durable pour latransformation de l'Afrique", est le thème choisi pour latenue du 31e sommet deschefs d'Etats et gouvernementde l'Union africaine, les 1er et 2juillet, dans la capitale mauritanienne Nouakchott.
L'Algérie y prend naturellementn part et c'est le Premier ministre,AhmedOuyahia, qui y représentele président de la République, AbdelazizBouteflika depuis hier matin.La délégation algérienne pour la préparationdu sommet est conduite à la réuniondu Conseil exécutif par le secrétairegénéral du ministère des Affaires étrangères,Nordine Ayadi, qui interviendrasur plusieurs points, notamment le rapportde la 36e session de la commissiondes représentants permanents de l'Unionet le projet de budget de l'UA.
"L'Algérie a toujours réaffirmé son adhésionà s'engager collectivement dans unedémarche synergique pour prendre en charge les causes profondes à l'origine des flux migratoires que connait le continent",a souligné Nordine Ayadi, relevantque le phénomène est exacerbé parles nombreux conflits et crises qui éclatent en Afrique. Le choix du thème de ce sommet, à savoir lacorruption, n'est pas fortuit.
En effet, le coût et les implication de cefléau pèsent lourdement sur le développementdu continent. Il faut soulignerque l'Afrique perd au moins 50 milliards de dollars par an du fait des flux financiersillégaux. C'est le constat dévoilépar le président de la commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat à l'ouverture de la 33e session du conseil exécutif préparatoire à ce sommet.
Le taux de recouvremendes cotisations des pays membres Le taux de recouvrement des cotisationsdes pays
membres de l'Union africaine ne dépasse pas les 30 %, a appris l'APS à Nouakchott auprès du Conseil exécutif de l'UA à la veille du sommet de l'organisation panafricaine. "Le taux de recouvrement des cotisations au sein de l'UA ne dépasse pas les 30 %,alors que l'Organisation panafricaine ambitionne d'assurer son autonomie financière à l'horizon2020, sachant que 75 % des fonds vont vers son budget de fonctionnement et 25% sont consacrés aux opérations de paix et sécurité en Afrique", a-t-on précisé auprès du Conseil exécutif de l'UA dont les travaux ont été clôturés dans la nuit de vendredi à samedi en prélude au 31e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement africains, prévu dimanche et lundi dans la capitale mauritanienne.
Le nombre de pays contribuant au budget de l'UA est "très limité", a-t-on relevé au Conseil exécutif, précisant qu'il s'agit entre autres de l'Algérie, l'Afrique du Sud, la Libye, l'Egypte et le Nigeria, alors que l'Organisation compte 55 Etats membres. Selon une résolution du sommet de l'UA, tenu à Kigali en 2017, une quarantaine de pays membres de l'Union sont partiellement ou intégralement "défaillants" en matière de paiement des cotisations, ce qui a provoqué un écart definancement important entre le budgetprévu et le financement réel. Ce déficit est comblé par des donateurs et des contributeurs, notamment la Banque mondiale, la Chine, la Turquie et l'Union européenne,.
En ce sens, le Conseil exécutif de l'UA a exhorté les pays ne s'acquittant pas de leurs cotisations à faire montre d'engagement et de discipline, suggérant enmême temps de revoir le barème des sanctions à l'encontre de ces Etats membres défaillants. Pour rappel, lors du sommet de Kigali, une décision a été prise pour demander à tous les Etats membres de l'UA d'appliquer le prélèvement de 0,2 % sur lesimportations pour financer l'Union africaine. Dans ce sillage, le président de la Commission de l'UA, Moussa Mahamat Faki a fait savoir que 23 Etats membres de l'Union appliquaient déjà ou étaient sur le point d'appliquer la taxe de 0,2 % sur les importations éligibles, faisant observer que "sans une autonomie financière, l'ambitieux agenda 2063 ne sera qu'un catalogue de bonnes intentions et notre prétention au leadership continental et à l'appropriation africainerestera un voeu pieux".
L'Algérie y prend naturellementn part et c'est le Premier ministre,AhmedOuyahia, qui y représentele président de la République, AbdelazizBouteflika depuis hier matin.La délégation algérienne pour la préparationdu sommet est conduite à la réuniondu Conseil exécutif par le secrétairegénéral du ministère des Affaires étrangères,Nordine Ayadi, qui interviendrasur plusieurs points, notamment le rapportde la 36e session de la commissiondes représentants permanents de l'Unionet le projet de budget de l'UA.
"L'Algérie a toujours réaffirmé son adhésionà s'engager collectivement dans unedémarche synergique pour prendre en charge les causes profondes à l'origine des flux migratoires que connait le continent",a souligné Nordine Ayadi, relevantque le phénomène est exacerbé parles nombreux conflits et crises qui éclatent en Afrique. Le choix du thème de ce sommet, à savoir lacorruption, n'est pas fortuit.
En effet, le coût et les implication de cefléau pèsent lourdement sur le développementdu continent. Il faut soulignerque l'Afrique perd au moins 50 milliards de dollars par an du fait des flux financiersillégaux. C'est le constat dévoilépar le président de la commission de l'UA, Moussa Faki Mahamat à l'ouverture de la 33e session du conseil exécutif préparatoire à ce sommet.
Le taux de recouvremendes cotisations des pays membres Le taux de recouvrement des cotisationsdes pays
membres de l'Union africaine ne dépasse pas les 30 %, a appris l'APS à Nouakchott auprès du Conseil exécutif de l'UA à la veille du sommet de l'organisation panafricaine. "Le taux de recouvrement des cotisations au sein de l'UA ne dépasse pas les 30 %,alors que l'Organisation panafricaine ambitionne d'assurer son autonomie financière à l'horizon2020, sachant que 75 % des fonds vont vers son budget de fonctionnement et 25% sont consacrés aux opérations de paix et sécurité en Afrique", a-t-on précisé auprès du Conseil exécutif de l'UA dont les travaux ont été clôturés dans la nuit de vendredi à samedi en prélude au 31e sommet des chefs d'Etat et de gouvernement africains, prévu dimanche et lundi dans la capitale mauritanienne.
Le nombre de pays contribuant au budget de l'UA est "très limité", a-t-on relevé au Conseil exécutif, précisant qu'il s'agit entre autres de l'Algérie, l'Afrique du Sud, la Libye, l'Egypte et le Nigeria, alors que l'Organisation compte 55 Etats membres. Selon une résolution du sommet de l'UA, tenu à Kigali en 2017, une quarantaine de pays membres de l'Union sont partiellement ou intégralement "défaillants" en matière de paiement des cotisations, ce qui a provoqué un écart definancement important entre le budgetprévu et le financement réel. Ce déficit est comblé par des donateurs et des contributeurs, notamment la Banque mondiale, la Chine, la Turquie et l'Union européenne,.
En ce sens, le Conseil exécutif de l'UA a exhorté les pays ne s'acquittant pas de leurs cotisations à faire montre d'engagement et de discipline, suggérant enmême temps de revoir le barème des sanctions à l'encontre de ces Etats membres défaillants. Pour rappel, lors du sommet de Kigali, une décision a été prise pour demander à tous les Etats membres de l'UA d'appliquer le prélèvement de 0,2 % sur lesimportations pour financer l'Union africaine. Dans ce sillage, le président de la Commission de l'UA, Moussa Mahamat Faki a fait savoir que 23 Etats membres de l'Union appliquaient déjà ou étaient sur le point d'appliquer la taxe de 0,2 % sur les importations éligibles, faisant observer que "sans une autonomie financière, l'ambitieux agenda 2063 ne sera qu'un catalogue de bonnes intentions et notre prétention au leadership continental et à l'appropriation africainerestera un voeu pieux".
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