Algérie

La Coquette usurpe son nom



Depuis le début du mois de mai, annonciateur de l’arrivée de la saison estivale, les rongeurs, moustiques et autres insectes et bestioles ont envahi la ville de Annaba. «Les efforts consentis par les services de la direction communale de l’environnement, notamment par l’organisation de campagnes de démoustication et d’abattage de chiens errants, semblent faire l’effet d’un coup d’épée dans l’eau», estiment des habitants. Le calvaire est particulièrement vécu par la commune du chef-lieu de wilaya où la population, incommodée par la présence en nombre de diptères très agressifs, éprouve des difficultés à trouver le sommeil.
Les services de la prévention et de la protection de l’environnement ont pourtant lancé une multitude d’opérations de lutte contre ces insectes. A ces nuisances, s’ajoute l’absence de civisme de certains citoyens qui semblent se complaire dans la saleté et le manque de salubrité, et ce, malgré les multiples rappels à l’ordre des agents de la police de l’urbanisme, quotidiennement sur le terrain. Au mépris de toutes les règles de voisinage et de bienséance, de nombreux habitants n’hésitent pas à déverser, du haut de leurs balcons, ordures ménagères et eaux usées. Les appels de sensibilisation, lancés par mégaphone et placards publicitaires, sur la nécessité pour les locataires de maintenir la propreté autour de leurs habitations, n’ont pas trouvé d’écho. La situation est aggravée par les colporteurs et les marchands ambulants de fruits et légumes ou de poissons qui, impunité aidant, abandonnent leurs déchets nauséabonds à même la voie publique où en bordure des trottoirs.
Il faut aussi signaler que les agents de la voirie évitent de procéder à l’enlèvement des ordures ménagères dans certains quartiers et cités et refusent de voir, pour ne pas avoir à les ramasser, les dizaines de sacs d’ordures qui tombent de leur camion surchargé. Les opérations de contrôle qui ciblent particulièrement les rues et places commerçantes, gagneraient à être élargies à l’intérieur des groupes d’habitations. Un autre phénomène a fait son apparition, surtout dans le centre urbain, où l’absence d’urinoirs, publics et dans les établissements de consommation, impose aux marchands d’uriner dans des bouteilles d’eau minérale qu’ils balancent  ensuite n’importe où.
 


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