Algérie

La Coquette toujours orpheline de ses discothèques



? Ville touristique par excellence avec des traditions festives bien ancrées, Annaba s'apprête à subir un deuxième été sans discothèques et autres lieux de loisirs, malgré l'amélioration de la situation sanitaire liée à la pandémie de Covid-19.Désespérés devant l'indifférence de l'administration locale, les professionnels sont montés au créneau pour demander la réouverture de leurs établissements, à l'heure où le pays est censé recommencer à vivre.
Certains d'entre ceux-là rappellent qu'ils n'ont cessé de relancer la wilaya et notamment la direction du commerce pour qu'on les intègre dans le plan de déconfinement mis en place avec la promesse de respecter à la lettre les conditions d'accueil de la clientèle.
Les gérants des discothèques les plus en vue de la corniche annabie s'indignent du fait que l'on traite avec autant de mépris des gens générateurs d'emplois, qui payent leurs impôts et qui ont tout investi dans leur projet, et en appellent aux plus hautes instances du pays pour qu'on les autorise à travailler de nouveau.
"Le monde de la nuit génère quelque 2 000 emplois directs, qui sont occupés par des pères dans notre ville. Nous constatons malheureusement que personne ne se soucie de leur sort, encore moins de celui des propriétaires de discothèque, dont certains ont déposé le bilan, s'ils ne sont pas sur le point de le faire", signale, avec dépit, l'un d'entre eux.


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